Les maladies inflammatoires
chroniques de l’intestin
I. Définition :
Les MICI, maladies inflammatoires chroniques de l’intestin sont des maladies
intestinales d'étiologie inconnue caractérisées par : une Inflammation intestinale
chronique (les lésions le plus souvent rencontrées sont des ulcérations, des
épaississements pariétaux pouvant entraîner des sténoses) et une évolution par
poussées sans guérison spontanée. On distingue 2 MICI :
La rectocolite hémorragique (RCH) qui touche uniquement le rectum et le côlon en
remontant de façon continue.
La maladie de Crohn qui peut toucher tout le tube digestif de la bouche à l'anus
mais plus souvent la partie iléocæcale et de façon discontinue.
La colite indéterminée : parfois il n'y a pas de critère suffisant pour différencier la
pathologie entre une maladie de Crohn et une RCH ; cela concerne 10 à 30 % des
maladies inflammatoires chroniques intestinales.
II. Diagnostic diététique :
Exemple : Des apports protéino-énergétiques insuffisants en lien avec une poussée de
RCH causant des douleurs abdominales et diarrhées, ainsi qu’une alimentation
déstructurée se traduisant par une dénutrition caractérisée par l’hypoalbuminémie
sévère, une perte de poids de 7% en 6 semaines et une anémie ferriprive.
III. Apports recommandés en cas de poussées et tableau de justification :
(+justifications habituelles) :
Nutriments Recommandations Justifications
Energie IMC = Poids/(Taille)² IMC correspondant à… selon l’OMS
NAP En fonction de la personne et de ses activités
DEJ = MB X NAP Alimentation hypercalorique pour pallier la
FH = 1,3 si dénutrition dénutrition), pallier I ’hyper catabolisme engendré
FH = 1,2 pour la chirurgie par la corticothérapie. Alimentation hypercalorique
(35 à 40 kcal/kg/jour).
Protéines 1,2 à 1,5 g/kg/j soit environ Alimentation hyperprotéinée pour pallier la
15-20 % de l'AET dénutrition), pallier I ’hyper catabolisme engendré
par la corticothérapie. Hyperprotidique (1,2 à 1,5
g/kg poids souhaitable/jour) avec enrichissement
ou CNO.
Lipides 35 à 40% de l’AET Alimentation normolipidique mais plus proche des
35% si corticothérapie importante.
Glucides 40 à 50% de l’AET Alimentation normo glucidique. Complètent la
ration. Attention : diminution voire suppression des
produits sucrés, si corticothérapie importante.
Eau totale 1Ml + 1Kcal Conseiller au patient de boire plus à cause des
chroniques de l’intestin
I. Définition :
Les MICI, maladies inflammatoires chroniques de l’intestin sont des maladies
intestinales d'étiologie inconnue caractérisées par : une Inflammation intestinale
chronique (les lésions le plus souvent rencontrées sont des ulcérations, des
épaississements pariétaux pouvant entraîner des sténoses) et une évolution par
poussées sans guérison spontanée. On distingue 2 MICI :
La rectocolite hémorragique (RCH) qui touche uniquement le rectum et le côlon en
remontant de façon continue.
La maladie de Crohn qui peut toucher tout le tube digestif de la bouche à l'anus
mais plus souvent la partie iléocæcale et de façon discontinue.
La colite indéterminée : parfois il n'y a pas de critère suffisant pour différencier la
pathologie entre une maladie de Crohn et une RCH ; cela concerne 10 à 30 % des
maladies inflammatoires chroniques intestinales.
II. Diagnostic diététique :
Exemple : Des apports protéino-énergétiques insuffisants en lien avec une poussée de
RCH causant des douleurs abdominales et diarrhées, ainsi qu’une alimentation
déstructurée se traduisant par une dénutrition caractérisée par l’hypoalbuminémie
sévère, une perte de poids de 7% en 6 semaines et une anémie ferriprive.
III. Apports recommandés en cas de poussées et tableau de justification :
(+justifications habituelles) :
Nutriments Recommandations Justifications
Energie IMC = Poids/(Taille)² IMC correspondant à… selon l’OMS
NAP En fonction de la personne et de ses activités
DEJ = MB X NAP Alimentation hypercalorique pour pallier la
FH = 1,3 si dénutrition dénutrition), pallier I ’hyper catabolisme engendré
FH = 1,2 pour la chirurgie par la corticothérapie. Alimentation hypercalorique
(35 à 40 kcal/kg/jour).
Protéines 1,2 à 1,5 g/kg/j soit environ Alimentation hyperprotéinée pour pallier la
15-20 % de l'AET dénutrition), pallier I ’hyper catabolisme engendré
par la corticothérapie. Hyperprotidique (1,2 à 1,5
g/kg poids souhaitable/jour) avec enrichissement
ou CNO.
Lipides 35 à 40% de l’AET Alimentation normolipidique mais plus proche des
35% si corticothérapie importante.
Glucides 40 à 50% de l’AET Alimentation normo glucidique. Complètent la
ration. Attention : diminution voire suppression des
produits sucrés, si corticothérapie importante.
Eau totale 1Ml + 1Kcal Conseiller au patient de boire plus à cause des