Chapitre 1 : LE CONTEXTE ANALYTIQUE DE LA DÉCISION
POLITIQUE
•Notre quotidien est riche de décisions politiques incarnées par des lois/règlements/codes
et qui constituent autant d’obligations et/ou d’interventions ou d’incitations
ex : transcription en droit français de directives européennes ( ex : « fumer tue » sur les
paquets de cigarettes )
•on s’interrogera sur :
- l’univers politique dans lequel sont prises les décisions politiques omniprésentes dans
notre quotidien
- l’organisation des clivages politiques et les logiques de votes ( ex :aux élections
présidentielles, les votes contestataires représentent + de 60 % des suffrages → président
élu par une minorité de français )
- la démocratie : ses forces et faiblesses
I) L’article le/la politique
A) le mot
•Le politique : activité intellectuelle du commun, approche intellectuelle qui vise à
confronter des modèles de sociétés. ( ex : égalité :même pied d’égalité‡ équité :
introduction de correctif, aménagement)
Société faite de pluralité d’individus, d’attentes, intérêts mais il faut faire UNE loi générale
valable pour tous.= Pluralité de la société → unité de la loi
ex : pluralité à l’unité := langue française toutes les régions ( dans la constitution )
•La politique : l’ensemble des occupations et des pratiques exercées par ceux qui se
vouent à cette activité
•en anglais il y a 3 mots :
- politics → approche sociologique de ceux qui font la politiques, étude des acteurs
- polity → la pensée politique ( = le politique )
- policy → étude des différents secteurs de notre société qui donnent naissance à des
décisions ( = politiques publiques )
B) Le sens
•sens extensif (tout pourrait être politique = omniprésence )
Aristote « l’homme est un animal politique » → l’homme est le seul à pouvoir émettre un
jugement car l’homme est le seul à avoir un langage.
Celui-ci a 3 fonctions ( qui servent pour la politique) :
-communication
- réflexion
-émettre un jugement
•sens restrictif qui limite la politique à ce qui est relatif à la construction de l’ordre social
qui a des enjeux sociaux, sociétaux, environnementaux = politique au sens technique
, II) les conditions de possibilité du politique : la modernité
A) la rupture avec la nature et l’approche théologico-politique
•pendant longtemps le modèle qui a prévalu = la politique devait être une réplique de
l’ordre surnaturel
•dans l’antiquité et moyen âge, les individus avaient trouvé un ordre dans le cosmos et qui
cherchaient à répliquer cet ordre dans la société ce qui rend impossible la politique
•Louis XIV = incarnation de l’ordre dans le décret divin = féodalité = pas de désobéissance
donc pas de politique
•2 auteurs ont amorcé des idées en rupture avec ce mouvement pour que la politique
moderne apparaisse :
- la Boétie : « discours sur la servitude volontaire » en 1576: l’homme se plaint d’être
dans un ordre féodal alors qu’il suffit de changer de système et de le vouloir mais dur car
l’homme est victime de l’habitude donc de lui même
il introduit le doute
- Machiavel « le prince » : le pouvoir est juste une affaire de technique, désacralisation
du pouvoir
exemple dans « le prince » :si il y a du désordre dans une province = on prend un
ambassadeur violent, on le nomme à la province pour remettre l’ordre → restaure l’ordre
avec la terreur puis on convoque la province et on fait arrêter l’ambassadeur = on le fait
condamner à mort pour rendre la justice donc le pouvoir = l’ordre et justice
l’Italie au 16e est désorganisée mais pas la France car uni-formalisation de langue (ex :
François 1er qui instaure français = arrêt de Villers Coterets ), juridique, administrative,
militaire = naissance de l’État
dépersonnalisation du pouvoir = avec la féodalité on obéit à un seigneur, avec l’État on
obéi à l’administration = impersonnelle
« la faim justifie les moyens » = seule chose qui vaut la peine pour Machiavel =
construction d’un État pérenne
• la séparation de l’État en 1905 permet aussi l’arrivée du mouvement politique moderne
B) l’émergence du concept de contrat social
1)Thomas Hobbes dans « léviathan» en 1651 propose une matrice d’organisation sociale
= pacte civil
•Selon lui, la nature est le lieu des dangers et les hommes sont aussi des dangers
•Le point de départ est la peur de la mort
•le but est de nous sécuriser contre cette peur de la mort donc la 1er valeur = sécurité
•il faut que chaque homme abandonne sa liberté naturelle ( force physique) pour la
remettre à un prince qui a un rôle protecteur = léviathan (monstre marin)
→ thèse =échange liberté naturelle contre la sécurité
2)Jean Jacques Rousseau
•Selon lui, il y a 2 erreurs dans la pensée de Hobbes :
- on peut pas renoncer à a sa liberté « renoncer à sa liberté c’est renoncer à sa qualité
d’homme »
- celui qui est censé nous protéger va devenir trop puissant= dangereux
POLITIQUE
•Notre quotidien est riche de décisions politiques incarnées par des lois/règlements/codes
et qui constituent autant d’obligations et/ou d’interventions ou d’incitations
ex : transcription en droit français de directives européennes ( ex : « fumer tue » sur les
paquets de cigarettes )
•on s’interrogera sur :
- l’univers politique dans lequel sont prises les décisions politiques omniprésentes dans
notre quotidien
- l’organisation des clivages politiques et les logiques de votes ( ex :aux élections
présidentielles, les votes contestataires représentent + de 60 % des suffrages → président
élu par une minorité de français )
- la démocratie : ses forces et faiblesses
I) L’article le/la politique
A) le mot
•Le politique : activité intellectuelle du commun, approche intellectuelle qui vise à
confronter des modèles de sociétés. ( ex : égalité :même pied d’égalité‡ équité :
introduction de correctif, aménagement)
Société faite de pluralité d’individus, d’attentes, intérêts mais il faut faire UNE loi générale
valable pour tous.= Pluralité de la société → unité de la loi
ex : pluralité à l’unité := langue française toutes les régions ( dans la constitution )
•La politique : l’ensemble des occupations et des pratiques exercées par ceux qui se
vouent à cette activité
•en anglais il y a 3 mots :
- politics → approche sociologique de ceux qui font la politiques, étude des acteurs
- polity → la pensée politique ( = le politique )
- policy → étude des différents secteurs de notre société qui donnent naissance à des
décisions ( = politiques publiques )
B) Le sens
•sens extensif (tout pourrait être politique = omniprésence )
Aristote « l’homme est un animal politique » → l’homme est le seul à pouvoir émettre un
jugement car l’homme est le seul à avoir un langage.
Celui-ci a 3 fonctions ( qui servent pour la politique) :
-communication
- réflexion
-émettre un jugement
•sens restrictif qui limite la politique à ce qui est relatif à la construction de l’ordre social
qui a des enjeux sociaux, sociétaux, environnementaux = politique au sens technique
, II) les conditions de possibilité du politique : la modernité
A) la rupture avec la nature et l’approche théologico-politique
•pendant longtemps le modèle qui a prévalu = la politique devait être une réplique de
l’ordre surnaturel
•dans l’antiquité et moyen âge, les individus avaient trouvé un ordre dans le cosmos et qui
cherchaient à répliquer cet ordre dans la société ce qui rend impossible la politique
•Louis XIV = incarnation de l’ordre dans le décret divin = féodalité = pas de désobéissance
donc pas de politique
•2 auteurs ont amorcé des idées en rupture avec ce mouvement pour que la politique
moderne apparaisse :
- la Boétie : « discours sur la servitude volontaire » en 1576: l’homme se plaint d’être
dans un ordre féodal alors qu’il suffit de changer de système et de le vouloir mais dur car
l’homme est victime de l’habitude donc de lui même
il introduit le doute
- Machiavel « le prince » : le pouvoir est juste une affaire de technique, désacralisation
du pouvoir
exemple dans « le prince » :si il y a du désordre dans une province = on prend un
ambassadeur violent, on le nomme à la province pour remettre l’ordre → restaure l’ordre
avec la terreur puis on convoque la province et on fait arrêter l’ambassadeur = on le fait
condamner à mort pour rendre la justice donc le pouvoir = l’ordre et justice
l’Italie au 16e est désorganisée mais pas la France car uni-formalisation de langue (ex :
François 1er qui instaure français = arrêt de Villers Coterets ), juridique, administrative,
militaire = naissance de l’État
dépersonnalisation du pouvoir = avec la féodalité on obéit à un seigneur, avec l’État on
obéi à l’administration = impersonnelle
« la faim justifie les moyens » = seule chose qui vaut la peine pour Machiavel =
construction d’un État pérenne
• la séparation de l’État en 1905 permet aussi l’arrivée du mouvement politique moderne
B) l’émergence du concept de contrat social
1)Thomas Hobbes dans « léviathan» en 1651 propose une matrice d’organisation sociale
= pacte civil
•Selon lui, la nature est le lieu des dangers et les hommes sont aussi des dangers
•Le point de départ est la peur de la mort
•le but est de nous sécuriser contre cette peur de la mort donc la 1er valeur = sécurité
•il faut que chaque homme abandonne sa liberté naturelle ( force physique) pour la
remettre à un prince qui a un rôle protecteur = léviathan (monstre marin)
→ thèse =échange liberté naturelle contre la sécurité
2)Jean Jacques Rousseau
•Selon lui, il y a 2 erreurs dans la pensée de Hobbes :
- on peut pas renoncer à a sa liberté « renoncer à sa liberté c’est renoncer à sa qualité
d’homme »
- celui qui est censé nous protéger va devenir trop puissant= dangereux
