Analyse linéaire 1 (Préambule ODG)
C’est par ses textes révolutionnaires qu’Olympe de Gouge, femme
engagée de la Révolution française entend dénoncer les inégalités et
injustices de son époque. Héritière du mouvement des Lumières
l’écrivaine revendique l’égalité entre les femmes et les hommes comme
solution politique et sociétale pour accéder au « bonheur de tous ». Ainsi
au nom de la raison qui permet de « penser par soi-même » précise Kant,
les écrivains et philosophes dressent le portrait d’individus qui agissent
pour la liberté et qui dressent un idéal que la Révolution française essaye
d’incarner C’est dans ce combat sous l’égide de la raison qu’ODG introduit
la figure féminine : reprochant à l’Assemblée constituante de 1791
d’évincer la femme des droit nouvellement acquis, elle rédige le DDFC
pour appeler à la « reconnaissance des femmes comme citoyennes,
majeures et libres de droit ». Pastiche littéraire de la DDHC, le texte d’ODG
modifie le texte en féminisant les articles sur un principe d’égalité entre
les sexes. C’est donc au nom de l’universalisme que l’écrivaine entend
poursuivre son combat. « Les droits des femmes » et le « Préambule » de
sa DDFC, inaugurent sa démarche argumentative : ODg tend à démontrer
la juste et équitable place de la femme dans la société nouvelle. En quoi la
tonalité polémique de ces deux textes initiaux vise-t-elle à défendre la
cause des femmes ? pour éclairer cette tension, l’étude portera dans une
première partie sur les attaques à l’encontre de l’homme au moyen d’une
parole puissante qui use de la raison. L’étude portera ensuite sur la
dénonciation de l’hypocrisie des hommes pour mieux laisser place à la
femme sur le terrain public et politique. Enfin, l’étude mettra en lumière
les droits de la femme comme garantie au succès de nouveau projet
national.
Pour commencer son premier texte, de Gouges va de la ligne 1 à 9
attaquer l’homme au moyen d’une parole puissante qui use de la raison
pour remettre en cause la légitimité du rapport de l’homme à la femme.
Son texte démarre par une apostrophe à l’homme, politique et virulente.
Ce substantif, associée au pronom personnel « tu », nous montre qu’elle
prend parti et qu’elle s’adresse à un adversaire, le genre masculin.
L’antithèse « homme-femme » apparait car l1 « c’est une femme qui t’en
fait la question » ; l’opposition se fonde alors sur le genre. Le déterminant
« une » utilisé par de Gouges nous montre une universalité de sa parole ;
c’est-à-dire que n’importe quelle femme pourrait se mettre à sa place. Elle
enchaine ensuite par une nouvelle question : « Qui t’a donné le souverain
empire d’opprimer mon sexe ? » cette nouvelle question rhétorique
employée au passé composé nous montre les siècles de souffrances qu’on
endurées les femmes. Le nom « empire » accompagné de son épithète
« souverain » accentuent ces propos, soulignant que cette oppression sur
C’est par ses textes révolutionnaires qu’Olympe de Gouge, femme
engagée de la Révolution française entend dénoncer les inégalités et
injustices de son époque. Héritière du mouvement des Lumières
l’écrivaine revendique l’égalité entre les femmes et les hommes comme
solution politique et sociétale pour accéder au « bonheur de tous ». Ainsi
au nom de la raison qui permet de « penser par soi-même » précise Kant,
les écrivains et philosophes dressent le portrait d’individus qui agissent
pour la liberté et qui dressent un idéal que la Révolution française essaye
d’incarner C’est dans ce combat sous l’égide de la raison qu’ODG introduit
la figure féminine : reprochant à l’Assemblée constituante de 1791
d’évincer la femme des droit nouvellement acquis, elle rédige le DDFC
pour appeler à la « reconnaissance des femmes comme citoyennes,
majeures et libres de droit ». Pastiche littéraire de la DDHC, le texte d’ODG
modifie le texte en féminisant les articles sur un principe d’égalité entre
les sexes. C’est donc au nom de l’universalisme que l’écrivaine entend
poursuivre son combat. « Les droits des femmes » et le « Préambule » de
sa DDFC, inaugurent sa démarche argumentative : ODg tend à démontrer
la juste et équitable place de la femme dans la société nouvelle. En quoi la
tonalité polémique de ces deux textes initiaux vise-t-elle à défendre la
cause des femmes ? pour éclairer cette tension, l’étude portera dans une
première partie sur les attaques à l’encontre de l’homme au moyen d’une
parole puissante qui use de la raison. L’étude portera ensuite sur la
dénonciation de l’hypocrisie des hommes pour mieux laisser place à la
femme sur le terrain public et politique. Enfin, l’étude mettra en lumière
les droits de la femme comme garantie au succès de nouveau projet
national.
Pour commencer son premier texte, de Gouges va de la ligne 1 à 9
attaquer l’homme au moyen d’une parole puissante qui use de la raison
pour remettre en cause la légitimité du rapport de l’homme à la femme.
Son texte démarre par une apostrophe à l’homme, politique et virulente.
Ce substantif, associée au pronom personnel « tu », nous montre qu’elle
prend parti et qu’elle s’adresse à un adversaire, le genre masculin.
L’antithèse « homme-femme » apparait car l1 « c’est une femme qui t’en
fait la question » ; l’opposition se fonde alors sur le genre. Le déterminant
« une » utilisé par de Gouges nous montre une universalité de sa parole ;
c’est-à-dire que n’importe quelle femme pourrait se mettre à sa place. Elle
enchaine ensuite par une nouvelle question : « Qui t’a donné le souverain
empire d’opprimer mon sexe ? » cette nouvelle question rhétorique
employée au passé composé nous montre les siècles de souffrances qu’on
endurées les femmes. Le nom « empire » accompagné de son épithète
« souverain » accentuent ces propos, soulignant que cette oppression sur