Introduction générale.
L’immunologie est une science relativement jeune. Origine avec Edward Jenner qui
a découvert en 1796 que la vaccine (poxvirus de l’espèce bovine) induisait chez
l’Homme une protection contre la variole, maladie très souvent fatale. Il appela ce
procédé vaccination (inoculation de sujets sains avec une souche atténuée d’un
agent pathogène, en vue de les protéger contre maladie). En 1979, l’OMS a annoncé
que la variole avait été éradiquée.
Lorsque Jenner inventa la vaccination, la cause de la maladie n’était pas encore connu.
Ce n’est que dans la seconde moitié du 19 ème que Koch trouva que les maladies
infectieuses étaient causées par des micro-organismes (virus, bactéries,
champignons, eucaryotes de taille et complexité variables collectivement appelés
parasites).
L’immunité est le moyen de maintenir l'intégrité de l'organisme contre les
perturbations telles que agents pathogènes (virus, champignons, bactéries), tumeurs,
lésions cellulaires. Nous parlerons ici essentiellement de la lutte contre les
pathogènes.
Plusieurs types d'immunités : anté-immunité, immunité innée et adaptative (et
non pas spécifique et non spécifique, qui sont des termes désuets).
L’anté-immunité = barrières naturelles qui empêchent pathogènes de rentrer ou de
se développer, avant que système immunitaire n’entre en jeu (immunité est un terme
impropre pour ces processus). Par des moyens :
• Mécaniques : la peau (tissu très serré), les cils de la trachées (font remonter
les pathogènes lors des toussements. Les fumeurs ont souvent des infections
pulmonaires, pathogènes descendent dans poumons, car cils non fonctionnels).
• Chimiques : pH très bas de l'estomac (2) et de l’intestin (auquel les bactéries
de la nourriture, non stérile, ne survivent pas), substances bactéricides dans la
salive.
• Écologiques : le microbiote (flore intestinale = bactéries, virus, champignons,
levures, empêchent nouvelles bactéries de se développer).
L’immunité innée = reconnaît le danger, mais ne l'identifie pas (non spécifique),
attaque tout de suite et toujours de la même manière > ainsi ne fonctionne pas
toujours. Une immunité possédée dès la naissance et qui n'a pas de mémoire.
La seule qu'ont les insectes.
L’immunité adaptative = reconnaît le danger et identifie les pathogènes particuliers.
Les cellules dendritiques = des sortes d'espions, capturent des pathogènes et les
ramènent pour les analyser pour mettre en place immunité adaptative. Système de
communication (médiation humorale ou cellulaire). Non possédée à la naissance (car
s'adapte aux pathogènes rencontrés et évolue tout au long de la vie) et a une
mémoire.
Commence chez les amphibiens (peu développée), un peu chez les oiseaux
(particulière).
A) Les armes du système immunitaire.
L’immunologie est une science relativement jeune. Origine avec Edward Jenner qui
a découvert en 1796 que la vaccine (poxvirus de l’espèce bovine) induisait chez
l’Homme une protection contre la variole, maladie très souvent fatale. Il appela ce
procédé vaccination (inoculation de sujets sains avec une souche atténuée d’un
agent pathogène, en vue de les protéger contre maladie). En 1979, l’OMS a annoncé
que la variole avait été éradiquée.
Lorsque Jenner inventa la vaccination, la cause de la maladie n’était pas encore connu.
Ce n’est que dans la seconde moitié du 19 ème que Koch trouva que les maladies
infectieuses étaient causées par des micro-organismes (virus, bactéries,
champignons, eucaryotes de taille et complexité variables collectivement appelés
parasites).
L’immunité est le moyen de maintenir l'intégrité de l'organisme contre les
perturbations telles que agents pathogènes (virus, champignons, bactéries), tumeurs,
lésions cellulaires. Nous parlerons ici essentiellement de la lutte contre les
pathogènes.
Plusieurs types d'immunités : anté-immunité, immunité innée et adaptative (et
non pas spécifique et non spécifique, qui sont des termes désuets).
L’anté-immunité = barrières naturelles qui empêchent pathogènes de rentrer ou de
se développer, avant que système immunitaire n’entre en jeu (immunité est un terme
impropre pour ces processus). Par des moyens :
• Mécaniques : la peau (tissu très serré), les cils de la trachées (font remonter
les pathogènes lors des toussements. Les fumeurs ont souvent des infections
pulmonaires, pathogènes descendent dans poumons, car cils non fonctionnels).
• Chimiques : pH très bas de l'estomac (2) et de l’intestin (auquel les bactéries
de la nourriture, non stérile, ne survivent pas), substances bactéricides dans la
salive.
• Écologiques : le microbiote (flore intestinale = bactéries, virus, champignons,
levures, empêchent nouvelles bactéries de se développer).
L’immunité innée = reconnaît le danger, mais ne l'identifie pas (non spécifique),
attaque tout de suite et toujours de la même manière > ainsi ne fonctionne pas
toujours. Une immunité possédée dès la naissance et qui n'a pas de mémoire.
La seule qu'ont les insectes.
L’immunité adaptative = reconnaît le danger et identifie les pathogènes particuliers.
Les cellules dendritiques = des sortes d'espions, capturent des pathogènes et les
ramènent pour les analyser pour mettre en place immunité adaptative. Système de
communication (médiation humorale ou cellulaire). Non possédée à la naissance (car
s'adapte aux pathogènes rencontrés et évolue tout au long de la vie) et a une
mémoire.
Commence chez les amphibiens (peu développée), un peu chez les oiseaux
(particulière).
A) Les armes du système immunitaire.
