LE SON AU CINÉMA
PRÉAMBULE
→ ALMODOVAR, La loi du désir, 1986
• la Movida espagnole = élan de créativité et de liberté à la mort de Franco
• la dictature était appuyé sur les structures de l'église catholiques = donc énormément de censure
• Almodovar avait déjà une longue expérience de cinéma clandestin
→ notamment à Barcelone
• son premier film
→ se passe dans un couvent
→ la mère supérieur est cocaïnomane
→ les sœurs couchent avec le jardinier
=> BLASPHÈME
• sorte de renvoie indirect au Mépris
→ plan nu sur les fesses
→ reprise et allusion
• véritable réflexion sur le son et sur l'origine du son
Au cinéma, on a toujours tendance à croire que le son est synchrone avec l'image. Cette
synchronicité est ce qui permet l'illusion.
• dans cette séquence
→ il y a le son de l'homme et du prostitué
→ mais aussi des sons de situation qui vont nous faire croire que l'on est plongé dans
l'intimité d'une chambre ALORS QUE nous sommes au moment de la première projection du film
MAIS le son d'ambiance n'est pas celui d'une salle de cinéma et le point
d'écoute est celui de l'intimité de la chambre
point d'écoute = le point de vue au niveau de l'image
Ici, on pourrait avec des sons d'ambiance qui aurait mis le point d'écoute au niveau d'un
spectateur de la salle. Mais Almodovar nous place en situation de voyeur et le son contribue à ce
que l'on passe de voyeur dans l'intimité d'une relation charnelle à celle de voyeur dans la salle de
cinéma.
=> interrogation de la place du spectateur
Dans un second temps, Almodovar brise l'intimité de la chambre en montrant que la voix
n'est pas celle de celui à qui on l'a attribué.
On voit très clairement que de la même façon que les images sont montées, le son est aussi
« monté », il est mixé. Cette première séquence montre un mixage entre celui qui double le jeune
, homme, celui qui fait la voix du donneur d'ordre et des sons d'ambiance.
=> au cinéma le son est presque toujours mixé
I- Le cinéma sourd
Michel CHIO → « cinéma sourd »
• son de l'appareil de projection & son du lieu de projection
→ projections dans les foires = extrêmement bruyant
• ceux qui amenaient le public devaient aussi faire des commentaires pour expliquer et situer
→ certains faisaient déjà du doublage mais en direct (Japon)
• puis utilisation de machines à bruiter (prises au théâtres)
→ capables de reproduire les bruits courant de l'époque (l'orage, le trot des chevaux, etc..)
=> il y a une sorte de doublage plus ou moins réussi dès l'origine
• puis tentatives de synchroniser des pistes sonores avec la piste image
→ on tente de graver des rouleaux de son pour les tourne-disques MAIS difficulté de
synchronisation
• avant le cinéma parlant → dans les salles il y a un accompagnement musicales
→ accompagnement dépend du standing de la salle
• bruitage → il existe encore des bruiteurs qui reproduisent des sons difficiles à enregistrer
• doublage → doubler des voix étrangères ou ajouter des voix qui n'ont pas été enregistrées
→ une voix appartient à un corps = difficulté à trouver une voix correspondante
→ identification entre l'acteur et son doubleur
=> dans le cadre de l'animation, c'est particulier, il faut décider quel type de voix on veut donner au
personnage
=> complexité de la question de identification, du naturel
• mixage = montage son
• cinéma sourd = Il existe des films sonores où le réalisateur choisit de ne pas utiliser le son. Il est
alors coupé, le son est absent. Ce n'est pas du cinéma sourd, c'est un choix.
A- Alan CROSLAND, Le chanteur de jazz, 1927
→ premier film sonore
• histoire d'une chanteur de jazz qui n'est pas noir
→ il fallait trouver une manière de le faire chanter de façon convaincante
=> invention de la piste de son
→ idée de mettre les pistes de son sous forme de piste d'image pour les synchroniser
• sur la totalité du film il y a une dizaine de minute où le son provenant des acteurs est gravé sur le
PRÉAMBULE
→ ALMODOVAR, La loi du désir, 1986
• la Movida espagnole = élan de créativité et de liberté à la mort de Franco
• la dictature était appuyé sur les structures de l'église catholiques = donc énormément de censure
• Almodovar avait déjà une longue expérience de cinéma clandestin
→ notamment à Barcelone
• son premier film
→ se passe dans un couvent
→ la mère supérieur est cocaïnomane
→ les sœurs couchent avec le jardinier
=> BLASPHÈME
• sorte de renvoie indirect au Mépris
→ plan nu sur les fesses
→ reprise et allusion
• véritable réflexion sur le son et sur l'origine du son
Au cinéma, on a toujours tendance à croire que le son est synchrone avec l'image. Cette
synchronicité est ce qui permet l'illusion.
• dans cette séquence
→ il y a le son de l'homme et du prostitué
→ mais aussi des sons de situation qui vont nous faire croire que l'on est plongé dans
l'intimité d'une chambre ALORS QUE nous sommes au moment de la première projection du film
MAIS le son d'ambiance n'est pas celui d'une salle de cinéma et le point
d'écoute est celui de l'intimité de la chambre
point d'écoute = le point de vue au niveau de l'image
Ici, on pourrait avec des sons d'ambiance qui aurait mis le point d'écoute au niveau d'un
spectateur de la salle. Mais Almodovar nous place en situation de voyeur et le son contribue à ce
que l'on passe de voyeur dans l'intimité d'une relation charnelle à celle de voyeur dans la salle de
cinéma.
=> interrogation de la place du spectateur
Dans un second temps, Almodovar brise l'intimité de la chambre en montrant que la voix
n'est pas celle de celui à qui on l'a attribué.
On voit très clairement que de la même façon que les images sont montées, le son est aussi
« monté », il est mixé. Cette première séquence montre un mixage entre celui qui double le jeune
, homme, celui qui fait la voix du donneur d'ordre et des sons d'ambiance.
=> au cinéma le son est presque toujours mixé
I- Le cinéma sourd
Michel CHIO → « cinéma sourd »
• son de l'appareil de projection & son du lieu de projection
→ projections dans les foires = extrêmement bruyant
• ceux qui amenaient le public devaient aussi faire des commentaires pour expliquer et situer
→ certains faisaient déjà du doublage mais en direct (Japon)
• puis utilisation de machines à bruiter (prises au théâtres)
→ capables de reproduire les bruits courant de l'époque (l'orage, le trot des chevaux, etc..)
=> il y a une sorte de doublage plus ou moins réussi dès l'origine
• puis tentatives de synchroniser des pistes sonores avec la piste image
→ on tente de graver des rouleaux de son pour les tourne-disques MAIS difficulté de
synchronisation
• avant le cinéma parlant → dans les salles il y a un accompagnement musicales
→ accompagnement dépend du standing de la salle
• bruitage → il existe encore des bruiteurs qui reproduisent des sons difficiles à enregistrer
• doublage → doubler des voix étrangères ou ajouter des voix qui n'ont pas été enregistrées
→ une voix appartient à un corps = difficulté à trouver une voix correspondante
→ identification entre l'acteur et son doubleur
=> dans le cadre de l'animation, c'est particulier, il faut décider quel type de voix on veut donner au
personnage
=> complexité de la question de identification, du naturel
• mixage = montage son
• cinéma sourd = Il existe des films sonores où le réalisateur choisit de ne pas utiliser le son. Il est
alors coupé, le son est absent. Ce n'est pas du cinéma sourd, c'est un choix.
A- Alan CROSLAND, Le chanteur de jazz, 1927
→ premier film sonore
• histoire d'une chanteur de jazz qui n'est pas noir
→ il fallait trouver une manière de le faire chanter de façon convaincante
=> invention de la piste de son
→ idée de mettre les pistes de son sous forme de piste d'image pour les synchroniser
• sur la totalité du film il y a une dizaine de minute où le son provenant des acteurs est gravé sur le