Citoyenneté
Accroche : « Le terme citoyen présente un sens évolutif, lié à une pluralité d’enjeux (politiques,
moraux, sociaux). Comme le beaujolais, sa nouveauté est sporadiquement réactualisée en fonction
de la conjoncture » (Arnaud – L’apprentissage de la citoyenneté retrouvée pour l’EP – 2000).
Définition : Parler de citoyenneté c’est s’intéresser à l’insertion, à l’intégration des individus au sein
d’une société qui nécessite le partage d’un certain nombre de valeurs et de règles communes et qui
donne à chacun des droits et des devoirs. La citoyenneté, qui est intimement liée à la notion de
démocratie, relève de l’articulation entre la liberté (laissée à chacun) et l’autorité (exercée par l’Etat)
(Arnaud – L’apprentissage de la citoyenneté retrouvée pour l’EP – 2000).
1930-fin 1950 : Une formation collective et transmissive d’une citoyenneté active afin de former un
citoyen soldat puis un citoyen sain au corps normé.
Contexte EPS : Mise en place d’une EP qui participe à la construction d’un langage corporel national
permettant l’insertion sociale de chacun.
Référence : Il s’agit de mettre en avant la virilité, l’augmentation de la force de résistance par la
pratique régulière de l’EP afin de permettre l’intégration sociale du citoyen. En effet, c’est en
forgeant des corps solides, résistants et adroits, que les individus trouveront aisément leur place
dans la société (Pierre Seurin – Vers une EP méthodique – 1949).
Illustration : « Les élèves étaient alignés et restaient sur place » ; « des exercices par vagues » ;
« l’enseignement était très directif » ; « La leçon d’éducation physique (…) était cette fameuse leçon
Suédoise : bras, jambes, tronc, combiné, dissymétrique » (Michon et Caritey – Histoire orale d’une
profession : les enseignant d’EP – 1998).
Contexte scolaire : Apprentissage des patois, des traditions locales, d’une langue, d’une littérature,
d’une bonne connaissance du territoire nationale dans un objectif d’érection d’une mémoire
collective (Thiesse – La création des identités nationales – 1999).
Contexte social : Il s’agit, dès le début des années 1920, de façonner des citoyens sains, résistants,
une jeunesse masculine robuste, susceptible de défendre dignement le pays et, d’un autre côté, des
jeunes filles capables de mettre au monde des enfants en bonne santé et en nombre suffisant (Attali
et Saint Martin – A l’Ecole du sport. Epistémologie des savoirs corporels de la fin du XIXème siècle à
nos jours – 2014).
1960-fin 1980 : Une formation incitative d’une citoyenneté participative afin de former un citoyen
sportif et social au corps performant.
Contexte EPS : Construction chez l’élève d’un « pouvoir d’agir », compris comme « la mise en
possession des structures relationnelles essentielles qui font du corps un instrument d’action et
donnent la possibilité d’en exploiter toutes les ressources » (Mérand – Education physique et
conquête du pouvoir d’agir – 1976).
Savoirs (IO 1967) : Il s’agit pour l’individu « d’ajuster en permanence ses réactions et ses
comportements aux conditions du monde extérieur, de l’accoutumer à l’effort, bref, de se dépasser
soi-même ».
Illustration adaptation : Apprentissage de l’utilisation d’appui extérieur en ski : « Les enfants jouent
sur un terrain préparé (un slalom tracé sur de longues bosses) pour acquérir la notion, fondamentale,
1
Accroche : « Le terme citoyen présente un sens évolutif, lié à une pluralité d’enjeux (politiques,
moraux, sociaux). Comme le beaujolais, sa nouveauté est sporadiquement réactualisée en fonction
de la conjoncture » (Arnaud – L’apprentissage de la citoyenneté retrouvée pour l’EP – 2000).
Définition : Parler de citoyenneté c’est s’intéresser à l’insertion, à l’intégration des individus au sein
d’une société qui nécessite le partage d’un certain nombre de valeurs et de règles communes et qui
donne à chacun des droits et des devoirs. La citoyenneté, qui est intimement liée à la notion de
démocratie, relève de l’articulation entre la liberté (laissée à chacun) et l’autorité (exercée par l’Etat)
(Arnaud – L’apprentissage de la citoyenneté retrouvée pour l’EP – 2000).
1930-fin 1950 : Une formation collective et transmissive d’une citoyenneté active afin de former un
citoyen soldat puis un citoyen sain au corps normé.
Contexte EPS : Mise en place d’une EP qui participe à la construction d’un langage corporel national
permettant l’insertion sociale de chacun.
Référence : Il s’agit de mettre en avant la virilité, l’augmentation de la force de résistance par la
pratique régulière de l’EP afin de permettre l’intégration sociale du citoyen. En effet, c’est en
forgeant des corps solides, résistants et adroits, que les individus trouveront aisément leur place
dans la société (Pierre Seurin – Vers une EP méthodique – 1949).
Illustration : « Les élèves étaient alignés et restaient sur place » ; « des exercices par vagues » ;
« l’enseignement était très directif » ; « La leçon d’éducation physique (…) était cette fameuse leçon
Suédoise : bras, jambes, tronc, combiné, dissymétrique » (Michon et Caritey – Histoire orale d’une
profession : les enseignant d’EP – 1998).
Contexte scolaire : Apprentissage des patois, des traditions locales, d’une langue, d’une littérature,
d’une bonne connaissance du territoire nationale dans un objectif d’érection d’une mémoire
collective (Thiesse – La création des identités nationales – 1999).
Contexte social : Il s’agit, dès le début des années 1920, de façonner des citoyens sains, résistants,
une jeunesse masculine robuste, susceptible de défendre dignement le pays et, d’un autre côté, des
jeunes filles capables de mettre au monde des enfants en bonne santé et en nombre suffisant (Attali
et Saint Martin – A l’Ecole du sport. Epistémologie des savoirs corporels de la fin du XIXème siècle à
nos jours – 2014).
1960-fin 1980 : Une formation incitative d’une citoyenneté participative afin de former un citoyen
sportif et social au corps performant.
Contexte EPS : Construction chez l’élève d’un « pouvoir d’agir », compris comme « la mise en
possession des structures relationnelles essentielles qui font du corps un instrument d’action et
donnent la possibilité d’en exploiter toutes les ressources » (Mérand – Education physique et
conquête du pouvoir d’agir – 1976).
Savoirs (IO 1967) : Il s’agit pour l’individu « d’ajuster en permanence ses réactions et ses
comportements aux conditions du monde extérieur, de l’accoutumer à l’effort, bref, de se dépasser
soi-même ».
Illustration adaptation : Apprentissage de l’utilisation d’appui extérieur en ski : « Les enfants jouent
sur un terrain préparé (un slalom tracé sur de longues bosses) pour acquérir la notion, fondamentale,
1