sur l'entendement humain de Leibniz
, Locke L'âme est vide, et tout ce qui y est tracé vient des sens et de l'expérience ( tabula rasa).
Leibniz L'âme contient à l'origine les principes des doctrines.
→ Leibniz se demande alors si toutes les vérités dépendent de l'expérience – de l'induction et des exemples.
> Sens nécessaires pour nos connaissances actuelles sont insuffisants pour donner la vérité car ils ne
donnent que des « exemples » (« vérités particulières ou individuelles »).
> Dans les mathématiques (arithmétique et géométrie) ne découlent pas des sens (néanmoins utiles pour
en avoir l'idée) > exemple : Euclide démontre par la raison ce qu'il perçoit grâce aux sens (expérience et images
sensibles). L'expérience sert alors de confirmation à la raison.
> Les animaux sont purement empiriques, ils ne se fient qu'à leurs sens, alors que les hommes sont capables
d'utiliser leur raison, capable d'établir des règles sûres.
→ La réflexion est « une attention à ce qui est en nous », mais les sens ne donnent pas ce qu'il y a déjà en nous
> beaucoup d'inné dans notre esprit : « Etre, Unité, Substance, Durée, Changement, Action, Perception, Plaisir ».
> les idées et les vérités sont en nous innées comme des « virtualités naturelles ».
Deux sources de la connaissance :
– les sens
– la réflexion
→ Locke pense que l'esprit n'est pas tout le temps en train de penser et que durant le sommeil, il est sans
perception et sans mouvement.
> Or Leibniz soutient que « naturellement une substance ne saurait être sans action » > aucun corps ne
peut rester sans mouvement > il y a tout le temps des perceptions en nous.
> Perceptions sans aperception ni réflexion : perceptions trop infimes pour qu'on les perçoive
précisément + habitude, qui ne nous fait pas prendre garde au mouvement. Nous sommes en permanence en
train de percevoir mais nous nous en apercevons plus car ils sont trop petits, car nous en avons pris l'habitude >
le corps perçoit mais la conscience en fait abstraction.
, > Exemple : quand on ne nous dit pas de faire attention, nous ne remarquons pas les perceptions, mais au
contraire, si on en averti d'un bruit qu'on vient d'entendre par exemple, alors là on s'en souvient. > L'aperception
vient ici après l'avertissement.
> Exemple du mugissement et du bruit de la mer : on entend le bruit de chaque vague qui compose le
tout (la vague est une seule). > Petites perceptions efficaces, on n'est jamais complètement endormi ou réveillé.
> Loi de la continuité : cela permet de comprendre le rapport entre notre corps et notre conscience, qui
sont liés car la perception est toujours là.
→ Utilité des perceptions pour la science de l'esprit (« pneumatique ») > « rien ne se fait tout d'un coup », loi de
la continuité > aucun mouvement n'apparaît immédiatement, il y a toujours des degrés.
> Critique de la loi du mouvement : ceux qui conçu la loi pensent qu'un corps change de mouvement
contraire en un instant.
→ Idée selon laquelle « deux choses individuelles ne sauraient être parfaitement semblables » > nous ne
connaissons que de manière confuse.
♦ Comprendre la pensée de Leibniz
1. Inné
Définition commune du terme : ce qui est donné sans avoir fait l'objet d'un apprentissage ( ǂ acquis)
→ Affirmation du caractère inné des idées pour Leibniz > les idées ne sont donc pas toutes présentes tout le
temps à l'esprit (pas toujours conscientes et aperçues).
2. Aperception
Conscience ou connaissance réflexive de l'état intérieur
→ Elle s'ajoute à la perception : cela permet de s'apercevoir de ses sentiments passés et fait paraître les
perceptions que l'on ne sent pas > acte réflexif.