Histoire du sport
L’éducation Physique : vecteur de diffusion du sport en France
au XXeme siècle.
1) D É F IN I T I O N : S P O R T
A) Pierre de Coubertin : « Le sport est le culte volontaire et habituel de l’effort musculaire
intensif appuyé sur le désir de progrès et pouvant aller jusqu’au risque. Il doit être pratiqué
avec ardeur, je dirai même avec violence. Le sport, ce n’est pas l’exercice bon pour tous à
condition d’être sage et modéré : le sport est le plaisir des forts, ou ceux qui veulent le
devenir » P. de Coubertin 1922
P. de Coubertin : aristocrate, homme intellectuel, lettré… L’une de ces missions : d’intégrer
le sport dans l’école française dans un contexte où on en faisait peu en France et pas du tout
à l’école. Mais pas évident (il échoue) donc autre moyen de diffusion : rénover les JO ->
existence très ancienne, jeux antiques.
Il crée le CIO en 1894 et en 1896 : 1er JO moderne à Athènes (berceaux de
l’olympisme). Tous les 4 ans.
Pourquoi on n’a pas voulu faire du sport aux enfants à l’école ? :
- en associant le sport à un culte comme une divinité, ça pose pb car à la fin du XIXeme,
l’école devient laïque sous Jules Ferry = l’école n’a pas à être soumise à un culte religieux.
Les h politiques voient du très mauvais œil le sport.
- en associant le sport à l’effort musculaire, il ne précise pas l’intellectuel. Sauf qu’en France,
on a tendance à penser que les activités qui comptent doivent se rattacher à des activités
intellectuelles, spirituels… Donc le sport n’est pas une priorité.
Les LUMIERES : René Descartes -> « Je pense donc je suis » . Inculpe aux mœurs
françaises : l’esprit est + important, le corps est juste matériel.
- les notions de « risque » « violences » sont des freins pour le sport à l’école. C’est jugé pas
adapté à des enfants. Associé à une activité dangereuse.
- « le sport c’est le plaisir des forts » cela signifie que le sport est discriminant : ne
comprends pas en compte tous les individus. L’école doit valoriser l’égalité des chances
donc qd on voit le sport ce n’est pas compatible.
, B) « Activité de loisir dont la dominante est l’effort physique, participant à la fois du jeu et
du travail, pratiquée de façon compétitive, comportant des règlements et des institutions
spécifiques, et susceptibles de se transformer en activité professionnelle. » G. Magnane
(sociologue du sport, 1964)
Le sport avant tout un loisir
Front populaire 1936: congés payés, réduction du temps de travail, temps libre / loisirs =
génère des nouvelles activités. Favorise la pratique sportive
Sport à dominante physique : d’autres aspects que le physique (intellectuels).
Le sport est un jeu = divertissement, mais aussi un travail = progression.
Sport comporte des règlements, compatible avec l’école car c’est réglé, carré, codes
à respecter.
La compétition = obj de performance. Devoir se comparer aux autres.
Le sport rempli des critères qui intéresse l’école.
2) D É F IN I T I O N : EP/EPS
A) « L’EP est l’ensemble des moyens destinés à apprendre à l’homme à exécuter un travail
mécanique quelconque avec la + grande économie possible de dépense musculaire »
G.Demeny (les bases scientifiques de l’ep. 1902)
« L’EPS, discipline d’enseignement est responsable de la pratique et de l’apprentissage des
activités physiques, sportives et d’expression des élèves. Par les conduites motrices qu’elle
sollicite, l’eps vise le dvlpment de la personne dans ses relations à l’environnement physique
et humain » A Hebrard (1986)
Différences entre les 2 :
- changement d’identité car on y a intégré le sport
- on passe d’un ensemble des moyens (boîte à outils dont on se sert que quand on en a
besoin) à une discipline d’enseignement (au même niveau que maths, svt…). On a changé de
statut disciplinaire.
- avant on se basait que sur l’aspect musculaire et mécanique, maintenant on se soucis de sa
GLOBALITE.
L’EPS doit se soucier des aspects émotionnel, psychologique, culturel, social. (image de
l’iceberg) // l’EP
2
L’éducation Physique : vecteur de diffusion du sport en France
au XXeme siècle.
1) D É F IN I T I O N : S P O R T
A) Pierre de Coubertin : « Le sport est le culte volontaire et habituel de l’effort musculaire
intensif appuyé sur le désir de progrès et pouvant aller jusqu’au risque. Il doit être pratiqué
avec ardeur, je dirai même avec violence. Le sport, ce n’est pas l’exercice bon pour tous à
condition d’être sage et modéré : le sport est le plaisir des forts, ou ceux qui veulent le
devenir » P. de Coubertin 1922
P. de Coubertin : aristocrate, homme intellectuel, lettré… L’une de ces missions : d’intégrer
le sport dans l’école française dans un contexte où on en faisait peu en France et pas du tout
à l’école. Mais pas évident (il échoue) donc autre moyen de diffusion : rénover les JO ->
existence très ancienne, jeux antiques.
Il crée le CIO en 1894 et en 1896 : 1er JO moderne à Athènes (berceaux de
l’olympisme). Tous les 4 ans.
Pourquoi on n’a pas voulu faire du sport aux enfants à l’école ? :
- en associant le sport à un culte comme une divinité, ça pose pb car à la fin du XIXeme,
l’école devient laïque sous Jules Ferry = l’école n’a pas à être soumise à un culte religieux.
Les h politiques voient du très mauvais œil le sport.
- en associant le sport à l’effort musculaire, il ne précise pas l’intellectuel. Sauf qu’en France,
on a tendance à penser que les activités qui comptent doivent se rattacher à des activités
intellectuelles, spirituels… Donc le sport n’est pas une priorité.
Les LUMIERES : René Descartes -> « Je pense donc je suis » . Inculpe aux mœurs
françaises : l’esprit est + important, le corps est juste matériel.
- les notions de « risque » « violences » sont des freins pour le sport à l’école. C’est jugé pas
adapté à des enfants. Associé à une activité dangereuse.
- « le sport c’est le plaisir des forts » cela signifie que le sport est discriminant : ne
comprends pas en compte tous les individus. L’école doit valoriser l’égalité des chances
donc qd on voit le sport ce n’est pas compatible.
, B) « Activité de loisir dont la dominante est l’effort physique, participant à la fois du jeu et
du travail, pratiquée de façon compétitive, comportant des règlements et des institutions
spécifiques, et susceptibles de se transformer en activité professionnelle. » G. Magnane
(sociologue du sport, 1964)
Le sport avant tout un loisir
Front populaire 1936: congés payés, réduction du temps de travail, temps libre / loisirs =
génère des nouvelles activités. Favorise la pratique sportive
Sport à dominante physique : d’autres aspects que le physique (intellectuels).
Le sport est un jeu = divertissement, mais aussi un travail = progression.
Sport comporte des règlements, compatible avec l’école car c’est réglé, carré, codes
à respecter.
La compétition = obj de performance. Devoir se comparer aux autres.
Le sport rempli des critères qui intéresse l’école.
2) D É F IN I T I O N : EP/EPS
A) « L’EP est l’ensemble des moyens destinés à apprendre à l’homme à exécuter un travail
mécanique quelconque avec la + grande économie possible de dépense musculaire »
G.Demeny (les bases scientifiques de l’ep. 1902)
« L’EPS, discipline d’enseignement est responsable de la pratique et de l’apprentissage des
activités physiques, sportives et d’expression des élèves. Par les conduites motrices qu’elle
sollicite, l’eps vise le dvlpment de la personne dans ses relations à l’environnement physique
et humain » A Hebrard (1986)
Différences entre les 2 :
- changement d’identité car on y a intégré le sport
- on passe d’un ensemble des moyens (boîte à outils dont on se sert que quand on en a
besoin) à une discipline d’enseignement (au même niveau que maths, svt…). On a changé de
statut disciplinaire.
- avant on se basait que sur l’aspect musculaire et mécanique, maintenant on se soucis de sa
GLOBALITE.
L’EPS doit se soucier des aspects émotionnel, psychologique, culturel, social. (image de
l’iceberg) // l’EP
2