Le cinéma français des années 1930
I) Le contexte historique
Dates clés :
- 6 février 1934 : Manifestation des ligues d’extrême droite à Paris qui va tourner à
l’émeute.
- 12 février 1934 : Grève générale organisée par la gauche
- Juillet 1935 : Manifestation de la gauche unie à Paris
- Avril-mai 1936 : Victoire électorale du Front populaire
- 7 juin 1936 : Accords de Matignon
- 20 juin 1936 : Congés payés
- 21 juin 1936 : Loi des 40h
On assiste donc dans les années 1930 à une quadruple crise :
- Démographique : morts de la 1ère GM + chute de la natalité = la France doit faire appel
aux travailleurs étrangers
- Économique : dû au crack boursier
- Politique : Impopularité du Parlement en raison de décisions inefficaces (ex : baisse
des salaires).
Des ligues d’extrême-droite comme les Jeunesses Patriotes vont se développer.
Au début de l’année 1934 éclate l’affaire Stavisky, et les manifestations de février
1934 vont accroître le mécontentement envers le Parlement.
- Sociale : La bourgeoisie s’est enrichie grâce à la guerre, et les années folles sont bien
loin derrière.
Les ouvriers sont mal payés et souvent relayés dans des banlieues ouvrières. La classe
moyenne représente alors 40% de la population française.
= Manifestation de la gauche qui remporte les élections et monte au pouvoir
= Le chômage persiste et la hausse des salaires est suivie d’une hausse des prix
II) Le contexte cinématographique
À la fin des années 20 et début des années 30, on constate une censure du cinéma surréaliste
(ex : L’Âge d’or, L. Buñuel, 1930)
= Censure en raison de l’amour charnel montré à l’écran, de la provocation de la religion et
des images n’ayant pas réellement de rapport entre elles.
Au début des années 30, la France passe difficilement au parlant et est en retard par rapport
aux États-Unis ou à l’Allemagne.
Ce passage au parlant nécessite une insonorisation des studios et des changements techniques
dans les salles de cinéma.
En 1935, 3023 salles sur 7609 sont équipées pour le sonore en France.
= Réticence des salles à passer au sonore en raison du coût de l’équipement mais aussi de
l’incertitude face à plusieurs méthodes de synchronisation qui existaient.
I) Le contexte historique
Dates clés :
- 6 février 1934 : Manifestation des ligues d’extrême droite à Paris qui va tourner à
l’émeute.
- 12 février 1934 : Grève générale organisée par la gauche
- Juillet 1935 : Manifestation de la gauche unie à Paris
- Avril-mai 1936 : Victoire électorale du Front populaire
- 7 juin 1936 : Accords de Matignon
- 20 juin 1936 : Congés payés
- 21 juin 1936 : Loi des 40h
On assiste donc dans les années 1930 à une quadruple crise :
- Démographique : morts de la 1ère GM + chute de la natalité = la France doit faire appel
aux travailleurs étrangers
- Économique : dû au crack boursier
- Politique : Impopularité du Parlement en raison de décisions inefficaces (ex : baisse
des salaires).
Des ligues d’extrême-droite comme les Jeunesses Patriotes vont se développer.
Au début de l’année 1934 éclate l’affaire Stavisky, et les manifestations de février
1934 vont accroître le mécontentement envers le Parlement.
- Sociale : La bourgeoisie s’est enrichie grâce à la guerre, et les années folles sont bien
loin derrière.
Les ouvriers sont mal payés et souvent relayés dans des banlieues ouvrières. La classe
moyenne représente alors 40% de la population française.
= Manifestation de la gauche qui remporte les élections et monte au pouvoir
= Le chômage persiste et la hausse des salaires est suivie d’une hausse des prix
II) Le contexte cinématographique
À la fin des années 20 et début des années 30, on constate une censure du cinéma surréaliste
(ex : L’Âge d’or, L. Buñuel, 1930)
= Censure en raison de l’amour charnel montré à l’écran, de la provocation de la religion et
des images n’ayant pas réellement de rapport entre elles.
Au début des années 30, la France passe difficilement au parlant et est en retard par rapport
aux États-Unis ou à l’Allemagne.
Ce passage au parlant nécessite une insonorisation des studios et des changements techniques
dans les salles de cinéma.
En 1935, 3023 salles sur 7609 sont équipées pour le sonore en France.
= Réticence des salles à passer au sonore en raison du coût de l’équipement mais aussi de
l’incertitude face à plusieurs méthodes de synchronisation qui existaient.