Dossier 4
La conception du travail dans l’analyse néo-classique
Dans l’analyse néo-classique, les marchés sont considérés agrégés. Tous les travailleurs sont
considérés comme étant identiques et homogènes. On s’inscrit dans le cadre de la concurrence
pure et parfaite où les individus sont tous rationnels. Dans la conception néo-classique du marché
du travail, le travail s’échange comme étant un bien ordinaire, il est soumis à la force de l’o re et
de la demande. Il en dégage un prix d’équilibre qui est le salaire réel, une quantité d’équilibre qui
représente le niveau d’emploi.
Cette conception se distingue des ré exions antérieures (Smith, Ricardo) du fait qu’elle sépare les
activités de production de l’échange de travail (deux marchés di érents).
⇒ Marchandise comme les autres
⇒ Existence d’un marché (jeu d’o re et demande) : Salaire réel vs salaire nominal (Prix d’équilibre
⇒ O = D <==> salaire d’emploi) (Quantité d’équilibre ⇒ Niveau de l’emploi)
Dans l’analyse néo-classique, les marchés sont considérés agrégés, c’est à dire qu’on a une
vision macroéconomique, cela fait que tous les travailleurs sont considérés comme étant
identiques et homogènes. On s’inscrit dans le cadre de la CPP ou les individus sont tous
rationnels.
Dans la conception néo-classique du marché de travail, le travail s’échange comme étant
un bien ordinaire et est soumis à la force de l’o re et de la demande. Il en dégage un prix
d’équilibre qui est le salaire réel et une quantité d’équilibre qui représente le niveau de
l’emploi.
Cette conception se distingue des ré exions antérieures (Smith et Ricardo chez les
Classiques) du fait qu’elle sépare les activités de production de l’échange de travail.
Comment sont construites les courbes d’o re et de demande d’emploi ?
Sur le marché du travail, la construction de l’o re et de la demande suivent un raisonnement
marginal (à la marge). Côté entreprise, la demande du travail est fonction décroissante avec le
salaire réel, les entreprises s’arrêtent de recruter au moment où le dernier salarié égalise le coût
de son salaire. Côté
travailleur, les salariés sont soumis au principe de l’arbitrage entre temps de travail et loisirs (non
travail), le travail est récompensé par un salaire horaire, le non travail est considéré comme étant
un manque à gagner (un loisir). Cet arbitrage se fait en fonction croissante du salaire réel. Plus les
salaires réels sont élevés le manque à gagner s’accroît et la motivation de travailler plus
augmente.
Aucun acteur sur le marché du travail entreprise ou employé n’a de pouvoir sur la détermination
du salaire d’équilibre. Il est donc considéré comme exogène.
Quels sont les déterminants du salaire et de l’emploi ?
Pourquoi la conception de Smith de maître et de salarié n’est plus vraie auj ?
Financiarisation de l’économie → les entreprises sont détenues par les actionnaires → les
« maîtres » sont parfois inconnus des PDG qui sont eux-mêmes des employés.
Les ent expriment ou bien annoncent un niveau d’emploi selon leur productivité (productivité
marginale du travail). Les ent évoluent selon leur fonction de production c’est la combinaison
entre le travail et le capital, selon cette fonction l’ent dé nit son intensité capitalistique et son
intensité au niveau du travail. Cela va agir sur sa demande de travail (les quantités demandées).
Les ent ayant besoin de plus de main-d’œuvre vont donc en réclamer davantage et a contrario
celles qui n’en ont pas besoin vont en demander moins. Les fct de prod re ète le niveau de dvpt
des ent, donc des nations. Elle implique directement que la structure des ent in uence par la suite
la structure de l’emploi. Les pays développés s’oriente vers un marché qui se tertiarise et ceux en
développement vers un marché qui s’industrialise. Pour les premiers, la demande forte sur le
travail quali é et pour les deuxièmes elle sera forte pour les agents de maitrise (ou les opérateurs).
Les entreprises cessent de demander du travail quand le salaire s’égalise à la productivité
marginale de la dernrière recrue.
Côté salarié, l’arbitrage loisir/travail est déterminant : arbitrage entre la consommation sous
contrainte d’un revenu et du loisir sous contrainte du temps.
Dans la conception néoclassique, les déterminants du salaire et de l’emploi sont liés. La quantité
demandée des ent est dé nie par l’état de la technologie ainsi que la production marginale. L’o re
est déterminé par l’arbitrage travail/loisir.
fi fi ff fl fl ffff ff fi ff fl fl ff ff
La conception du travail dans l’analyse néo-classique
Dans l’analyse néo-classique, les marchés sont considérés agrégés. Tous les travailleurs sont
considérés comme étant identiques et homogènes. On s’inscrit dans le cadre de la concurrence
pure et parfaite où les individus sont tous rationnels. Dans la conception néo-classique du marché
du travail, le travail s’échange comme étant un bien ordinaire, il est soumis à la force de l’o re et
de la demande. Il en dégage un prix d’équilibre qui est le salaire réel, une quantité d’équilibre qui
représente le niveau d’emploi.
Cette conception se distingue des ré exions antérieures (Smith, Ricardo) du fait qu’elle sépare les
activités de production de l’échange de travail (deux marchés di érents).
⇒ Marchandise comme les autres
⇒ Existence d’un marché (jeu d’o re et demande) : Salaire réel vs salaire nominal (Prix d’équilibre
⇒ O = D <==> salaire d’emploi) (Quantité d’équilibre ⇒ Niveau de l’emploi)
Dans l’analyse néo-classique, les marchés sont considérés agrégés, c’est à dire qu’on a une
vision macroéconomique, cela fait que tous les travailleurs sont considérés comme étant
identiques et homogènes. On s’inscrit dans le cadre de la CPP ou les individus sont tous
rationnels.
Dans la conception néo-classique du marché de travail, le travail s’échange comme étant
un bien ordinaire et est soumis à la force de l’o re et de la demande. Il en dégage un prix
d’équilibre qui est le salaire réel et une quantité d’équilibre qui représente le niveau de
l’emploi.
Cette conception se distingue des ré exions antérieures (Smith et Ricardo chez les
Classiques) du fait qu’elle sépare les activités de production de l’échange de travail.
Comment sont construites les courbes d’o re et de demande d’emploi ?
Sur le marché du travail, la construction de l’o re et de la demande suivent un raisonnement
marginal (à la marge). Côté entreprise, la demande du travail est fonction décroissante avec le
salaire réel, les entreprises s’arrêtent de recruter au moment où le dernier salarié égalise le coût
de son salaire. Côté
travailleur, les salariés sont soumis au principe de l’arbitrage entre temps de travail et loisirs (non
travail), le travail est récompensé par un salaire horaire, le non travail est considéré comme étant
un manque à gagner (un loisir). Cet arbitrage se fait en fonction croissante du salaire réel. Plus les
salaires réels sont élevés le manque à gagner s’accroît et la motivation de travailler plus
augmente.
Aucun acteur sur le marché du travail entreprise ou employé n’a de pouvoir sur la détermination
du salaire d’équilibre. Il est donc considéré comme exogène.
Quels sont les déterminants du salaire et de l’emploi ?
Pourquoi la conception de Smith de maître et de salarié n’est plus vraie auj ?
Financiarisation de l’économie → les entreprises sont détenues par les actionnaires → les
« maîtres » sont parfois inconnus des PDG qui sont eux-mêmes des employés.
Les ent expriment ou bien annoncent un niveau d’emploi selon leur productivité (productivité
marginale du travail). Les ent évoluent selon leur fonction de production c’est la combinaison
entre le travail et le capital, selon cette fonction l’ent dé nit son intensité capitalistique et son
intensité au niveau du travail. Cela va agir sur sa demande de travail (les quantités demandées).
Les ent ayant besoin de plus de main-d’œuvre vont donc en réclamer davantage et a contrario
celles qui n’en ont pas besoin vont en demander moins. Les fct de prod re ète le niveau de dvpt
des ent, donc des nations. Elle implique directement que la structure des ent in uence par la suite
la structure de l’emploi. Les pays développés s’oriente vers un marché qui se tertiarise et ceux en
développement vers un marché qui s’industrialise. Pour les premiers, la demande forte sur le
travail quali é et pour les deuxièmes elle sera forte pour les agents de maitrise (ou les opérateurs).
Les entreprises cessent de demander du travail quand le salaire s’égalise à la productivité
marginale de la dernrière recrue.
Côté salarié, l’arbitrage loisir/travail est déterminant : arbitrage entre la consommation sous
contrainte d’un revenu et du loisir sous contrainte du temps.
Dans la conception néoclassique, les déterminants du salaire et de l’emploi sont liés. La quantité
demandée des ent est dé nie par l’état de la technologie ainsi que la production marginale. L’o re
est déterminé par l’arbitrage travail/loisir.
fi fi ff fl fl ffff ff fi ff fl fl ff ff
