Samenvatting – Vol de nuit – Antoine de Saint-Exupéry
Dédié au Mr Didier Daurat et avec une préface d’André Gide.
1.
Le pilote Fabien est en route avec son avion de l’Extrême Sud vers Buenos Aires
avec le courrier de Patagone. Le temps est tranquille et bientôt il fera nuit. Son Julian
est en vue au moment qu’il reçoit le message qu’il faut faire son compte des orages.
On lui demande s’il veut se coucher à San Julian. Il répond ‘on continue’. En
atterrissant il regarde les petits villages qui grandissent. Fabien se sent fatigué. Il
aurait désiré vivre là-bas longtemps, prendre sa part d’éternité, car ces villages où il
ne séjourne que peu de temps, lui semblent exister éternellement en dehors de lui.
Après un arrêt de 10 minutes il repart. Après avoir allumé les lampes et après avoir
vérifié tous les instruments de la carlingue, il s’adosse avec contentement à son
siège. Il songe aux gens dans leurs maisons éclairées.
2.
Rivière, la personne responsable du réseau entier, attend les trois avions qui
viennent du Chili, du Paraguay et de la Pentagone. Au moment qu’ils sont arrivés,
leur chargement est transbordé dans un avion qui part vers minuit pour l’Europe. On
reçoit un télégramme que l’avion de Chili va arriver. Rivière se réalise que, encore
que ces trois pilotes soient arrivés, il n’aura pas de repos quand même. Il y aura des
vols suivants avec de nouvelles incertitudes. Il se sent las, il a l’idée qu’il vieillit. Il
réfléchit des choses qui n’étaient pas importantes avant. Il s’arrête devant Leroux, un
vieux contremaître. Cet homme a travaillé beaucoup d’années, comme Rivière. Il ne
s’est pas marié et quand il rentre, ce ne sera pas un autre monde qui s’offre à lui.
Rivière lui demande s’il s’est beaucoup occupé d’amour. Mais les deux hommes n’en
ont pas eu le temps. Leroux n’a pas été aigri et Rivière repousse ses pensées tristes
et se dirige vers l’avion du Chili qui gronde déjà.
3.
L’avion de Pellerin vient d’arriver, mais son pilote ne parle pas beaucoup à ses
collègues, qui lui ont assisté à son atterrissage.
Il les contemple gravement et il semble qu’il pense qu’il a bien gagné leurs soins.
Plus tard dans la voiture avec son patron et l’inspecteur morne, il réfléchit encore du
vol. C’était remarquable que d’abord il n’y avait rien à s’apercevoir des crêtes
neigées, mais que Pellerin avait un sentiment sinistre quand même. Plus tard cette
sensation a été justifiée par un grand nombre d’explosions de neige des cimes des
montagnes. Les traces de sa lutte ne durent pas longtemps. Il pense que la
perception auparavant est plus importante que le cyclone lui-même : on sauve sa
peau.
4.
Rivière s’avoue en regardant Pellerin qu’il aime sa froideur d’esprit quant à son
travail. Il n’est pas un homme de bravoure, mais il parle de son vol comme un
forgeron de son enclume. Pellerin explique comment de violents courants l’avaient
sauvé, par l’enlever au-dessus des crêtes et puis d’autres courants l’avaient entraîné
à la hauteur des plaines sans qu’il se soit heurté contre des rochers. Rivière raconte
l’inspecteur que normalement les cyclones ne dépassent jamais les Andes, on ne
Dédié au Mr Didier Daurat et avec une préface d’André Gide.
1.
Le pilote Fabien est en route avec son avion de l’Extrême Sud vers Buenos Aires
avec le courrier de Patagone. Le temps est tranquille et bientôt il fera nuit. Son Julian
est en vue au moment qu’il reçoit le message qu’il faut faire son compte des orages.
On lui demande s’il veut se coucher à San Julian. Il répond ‘on continue’. En
atterrissant il regarde les petits villages qui grandissent. Fabien se sent fatigué. Il
aurait désiré vivre là-bas longtemps, prendre sa part d’éternité, car ces villages où il
ne séjourne que peu de temps, lui semblent exister éternellement en dehors de lui.
Après un arrêt de 10 minutes il repart. Après avoir allumé les lampes et après avoir
vérifié tous les instruments de la carlingue, il s’adosse avec contentement à son
siège. Il songe aux gens dans leurs maisons éclairées.
2.
Rivière, la personne responsable du réseau entier, attend les trois avions qui
viennent du Chili, du Paraguay et de la Pentagone. Au moment qu’ils sont arrivés,
leur chargement est transbordé dans un avion qui part vers minuit pour l’Europe. On
reçoit un télégramme que l’avion de Chili va arriver. Rivière se réalise que, encore
que ces trois pilotes soient arrivés, il n’aura pas de repos quand même. Il y aura des
vols suivants avec de nouvelles incertitudes. Il se sent las, il a l’idée qu’il vieillit. Il
réfléchit des choses qui n’étaient pas importantes avant. Il s’arrête devant Leroux, un
vieux contremaître. Cet homme a travaillé beaucoup d’années, comme Rivière. Il ne
s’est pas marié et quand il rentre, ce ne sera pas un autre monde qui s’offre à lui.
Rivière lui demande s’il s’est beaucoup occupé d’amour. Mais les deux hommes n’en
ont pas eu le temps. Leroux n’a pas été aigri et Rivière repousse ses pensées tristes
et se dirige vers l’avion du Chili qui gronde déjà.
3.
L’avion de Pellerin vient d’arriver, mais son pilote ne parle pas beaucoup à ses
collègues, qui lui ont assisté à son atterrissage.
Il les contemple gravement et il semble qu’il pense qu’il a bien gagné leurs soins.
Plus tard dans la voiture avec son patron et l’inspecteur morne, il réfléchit encore du
vol. C’était remarquable que d’abord il n’y avait rien à s’apercevoir des crêtes
neigées, mais que Pellerin avait un sentiment sinistre quand même. Plus tard cette
sensation a été justifiée par un grand nombre d’explosions de neige des cimes des
montagnes. Les traces de sa lutte ne durent pas longtemps. Il pense que la
perception auparavant est plus importante que le cyclone lui-même : on sauve sa
peau.
4.
Rivière s’avoue en regardant Pellerin qu’il aime sa froideur d’esprit quant à son
travail. Il n’est pas un homme de bravoure, mais il parle de son vol comme un
forgeron de son enclume. Pellerin explique comment de violents courants l’avaient
sauvé, par l’enlever au-dessus des crêtes et puis d’autres courants l’avaient entraîné
à la hauteur des plaines sans qu’il se soit heurté contre des rochers. Rivière raconte
l’inspecteur que normalement les cyclones ne dépassent jamais les Andes, on ne
