Psychologie différentielle : L’intelligence
Cette branche de la psychologie consiste à étudier les différences
interindividuelles et intergroupes.
Définition : Étude des différences qu’on observe dans les conduites
d’individus différents ou de groupes différents d’individus placés dans
la même situation. Elle a pour objectif d’analyser les différences entre
les individus quant à leur manière de fonctionner au niveau cognitif et
affectif. Les recherches portent sur l’origine de ces différences. Le
travail des différentialistes consiste à constituer des groupes
d’individus caractérisée par des variations de trais (intelligence,
personnalité,…), à les soumettre à une même tâche, et à observer les
différences soit dans le mode de réalisation de la tâche, soit dans la
performance finale entre les deux groupes.
Origine des échelles d’intelligence :
Le facteur G (= général) est un des comportements développés dans le cadre
des recherches en psychométrie sur les habilités cognitives. Il est proposé à
l’origine par l’anglais Spearman 1904 grâce à ses travaux en psychométrie
sur l’analyse factorielle. Spearman suggère que toutes les performances
mentales pouvaient être conceptualisées en un seul facteur d’habilité générale
(= facteur G) et un grand nombre de facteurs étroits spécifiques à un certain
type de tâche. Le facteur G représente alors la variance commune de tous ces
facteurs.
1) Présentation du test Terman-Merrill
Origine :
Ce test est la révision du test Binet-Simon (Échelle Métrique
d’Intelligence, 1905). La démarche élaborée par Binet constitue le
prototype d’une évaluation individuelle s’effectuant par une norme
constituée par un groupe de personnes appartenant à la même
population ayant été soumise au test. On cherche ici à comparer les
performances du sujet par rapport à la norme (= on évalue son écart à
la norme). Cette échelle permet d’attribuer à chaque sujet son âge
mental (= l’âge auquel des enfants « normaux » accomplissent des
performances analogues aux siennes). C’est à la demande du ministère
de l’éducation nationale de l’époque que ces auteurs élaborent une
liste d’aptitudes caractéristiques d’un âge donné afin de distinguer les
enfants sous doués ou surdoués. Le but était de repérer les enfants
promis à de grandes difficultés scolaires afin de prévoir les
aménagements pédagogiques qui leur seront dispensés.
Terman complète l’évaluation en âge mental par la notion de
Quotient Intellectuel de Stern. Le test Terman-Merrill vise à
, déterminer scientifiquement au moyen de petites épreuves
judicieusement choisies la valeur intellectuelle des enfants ou des
adolescents (de 2 à 18 ans). Jusqu’à 5 ans, le test fonctionne en demi-
année. A partir de 6 ans et jusqu’à 18 ans, il fonctionne par niveau
d’année. Pour chaque niveau, il existe 6 épreuves.
Page 1 : En parallèle du test, on mesure également le comportement
du sujet au test : volonté, confiance en soi, adaptation sociale et
attention, car ces éléments peuvent influencer les résultats du test.
Cependant, cette évaluation est arbitraire, subjective : ce n’est pas très
représentatif. Pour calculer le QI on utilise la formule suivante :
QI = (âge mental) / (âge réel) x 100 (Il faut mettre l’âge en mois)
Pour calculer l’âge mental, on rajoute à l’âge réel 1 mois par test réussi
jusqu’à 5 ans et 2 mois par test réussi de 6 à 18 ans.
Page 2 : On reporte l’âge mental et l’âge réel sur le graphique :
Au-dessus de 140 de QI : Génie, ou intelligence très supérieure
Entre 120 et 140 : Intelligence supérieure
Entre 110 et 120 : Intelligence légèrement supérieure
Entre 90 et 110 : Norme
Entre 80 et 90 : Lenteur d’esprit
Entre 70 et 80 : Zone marginale d’insuffisance
<70 : Retard, arriération mentale
Entre 50 et 70 : Débilité mentale
Entre 25 et 50 : Imbécilité
<20 : Idiotie
Les enfants dans les 3 dernières catégories étaient orientés vers des
établissements spéciaux. Ceux qui n’atteignaient pas 120 avaient (selon les
auteurs) peu de chances dans l’enseignement secondaire.
Débile mental : Individu incapable de suivre l’enseignement régulier et qui
ne dépasse pas le niveau de 10 ans.
Imbécile : Individu incapable de communiquer avec ses semblables par le
langage écrit, de comprendre ce qu’il lit et de le décrire de façon intelligible. Il
ne dépasse pas le niveau de 7 ans.
Idiot : Individu qui ne possède pas la parole, il ne dépasse pas le niveau
de 2 ans.
De 1911 à 1916, Terman reprend et modifie les épreuves des tests de
Binet et Simon, pour aboutir au Stanford-Binet en 1916, qui deviendra à
l’époque la seule version officielle utilisée dans l’ensemble des USA. Le test
passe de 54 à 90 épreuves. Terman et Merrill font évoluer le test en 1937 puis
en propose de nouvelles versions en 1960, 1972 et en 1986. C’est Terman qui
a introduit la notion de QI au sein des échelles.
Cette branche de la psychologie consiste à étudier les différences
interindividuelles et intergroupes.
Définition : Étude des différences qu’on observe dans les conduites
d’individus différents ou de groupes différents d’individus placés dans
la même situation. Elle a pour objectif d’analyser les différences entre
les individus quant à leur manière de fonctionner au niveau cognitif et
affectif. Les recherches portent sur l’origine de ces différences. Le
travail des différentialistes consiste à constituer des groupes
d’individus caractérisée par des variations de trais (intelligence,
personnalité,…), à les soumettre à une même tâche, et à observer les
différences soit dans le mode de réalisation de la tâche, soit dans la
performance finale entre les deux groupes.
Origine des échelles d’intelligence :
Le facteur G (= général) est un des comportements développés dans le cadre
des recherches en psychométrie sur les habilités cognitives. Il est proposé à
l’origine par l’anglais Spearman 1904 grâce à ses travaux en psychométrie
sur l’analyse factorielle. Spearman suggère que toutes les performances
mentales pouvaient être conceptualisées en un seul facteur d’habilité générale
(= facteur G) et un grand nombre de facteurs étroits spécifiques à un certain
type de tâche. Le facteur G représente alors la variance commune de tous ces
facteurs.
1) Présentation du test Terman-Merrill
Origine :
Ce test est la révision du test Binet-Simon (Échelle Métrique
d’Intelligence, 1905). La démarche élaborée par Binet constitue le
prototype d’une évaluation individuelle s’effectuant par une norme
constituée par un groupe de personnes appartenant à la même
population ayant été soumise au test. On cherche ici à comparer les
performances du sujet par rapport à la norme (= on évalue son écart à
la norme). Cette échelle permet d’attribuer à chaque sujet son âge
mental (= l’âge auquel des enfants « normaux » accomplissent des
performances analogues aux siennes). C’est à la demande du ministère
de l’éducation nationale de l’époque que ces auteurs élaborent une
liste d’aptitudes caractéristiques d’un âge donné afin de distinguer les
enfants sous doués ou surdoués. Le but était de repérer les enfants
promis à de grandes difficultés scolaires afin de prévoir les
aménagements pédagogiques qui leur seront dispensés.
Terman complète l’évaluation en âge mental par la notion de
Quotient Intellectuel de Stern. Le test Terman-Merrill vise à
, déterminer scientifiquement au moyen de petites épreuves
judicieusement choisies la valeur intellectuelle des enfants ou des
adolescents (de 2 à 18 ans). Jusqu’à 5 ans, le test fonctionne en demi-
année. A partir de 6 ans et jusqu’à 18 ans, il fonctionne par niveau
d’année. Pour chaque niveau, il existe 6 épreuves.
Page 1 : En parallèle du test, on mesure également le comportement
du sujet au test : volonté, confiance en soi, adaptation sociale et
attention, car ces éléments peuvent influencer les résultats du test.
Cependant, cette évaluation est arbitraire, subjective : ce n’est pas très
représentatif. Pour calculer le QI on utilise la formule suivante :
QI = (âge mental) / (âge réel) x 100 (Il faut mettre l’âge en mois)
Pour calculer l’âge mental, on rajoute à l’âge réel 1 mois par test réussi
jusqu’à 5 ans et 2 mois par test réussi de 6 à 18 ans.
Page 2 : On reporte l’âge mental et l’âge réel sur le graphique :
Au-dessus de 140 de QI : Génie, ou intelligence très supérieure
Entre 120 et 140 : Intelligence supérieure
Entre 110 et 120 : Intelligence légèrement supérieure
Entre 90 et 110 : Norme
Entre 80 et 90 : Lenteur d’esprit
Entre 70 et 80 : Zone marginale d’insuffisance
<70 : Retard, arriération mentale
Entre 50 et 70 : Débilité mentale
Entre 25 et 50 : Imbécilité
<20 : Idiotie
Les enfants dans les 3 dernières catégories étaient orientés vers des
établissements spéciaux. Ceux qui n’atteignaient pas 120 avaient (selon les
auteurs) peu de chances dans l’enseignement secondaire.
Débile mental : Individu incapable de suivre l’enseignement régulier et qui
ne dépasse pas le niveau de 10 ans.
Imbécile : Individu incapable de communiquer avec ses semblables par le
langage écrit, de comprendre ce qu’il lit et de le décrire de façon intelligible. Il
ne dépasse pas le niveau de 7 ans.
Idiot : Individu qui ne possède pas la parole, il ne dépasse pas le niveau
de 2 ans.
De 1911 à 1916, Terman reprend et modifie les épreuves des tests de
Binet et Simon, pour aboutir au Stanford-Binet en 1916, qui deviendra à
l’époque la seule version officielle utilisée dans l’ensemble des USA. Le test
passe de 54 à 90 épreuves. Terman et Merrill font évoluer le test en 1937 puis
en propose de nouvelles versions en 1960, 1972 et en 1986. C’est Terman qui
a introduit la notion de QI au sein des échelles.
