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Notas de lectura

Analyse linéaire d'un extrait de "Sido" de Colette

Puntuación
-
Vendido
-
Páginas
3
Subido en
03-03-2025
Escrito en
2022/2023

Analyse linéaire complète et détailléed'un extrait de "Sido" de Colette

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1

Información del documento

Subido en
3 de marzo de 2025
Número de páginas
3
Escrito en
2022/2023
Tipo
Notas de lectura
Profesor(es)
M. rivière
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Todas las clases

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Texte 12 : Extrait 1

Introduction :
Il s’agit d’un extrait du roman «Sido» de Colette publié, sous sa version définitive, en 1930. «Sido» est un est un récit d'inspiration
autobiographique où Colette fait le portrait des membres de sa famille et raconte son enfance heureuse. Nous sommes dans la
première partie de ce roman qui est consacré à l’évocation principale de sa mère, Sido, et nous assistons ici à une scène
emblématique de l’enfance que l’auteure a passé. Cet extrait appartient au parcours : «célébration du monde».


Axe de lecture : Le commentaire montrera que la narratrice choisit ici un épisode emblématique de son enfance heureuse.


Analyse linéaire :
La première phrase est peut-être la phrase qui résume le mieux l’oeuvre toute entière. “Car j’aimais tant l’aube, déjà, que ma mère me l’accordait
en récompense.” C’est la mère qui offre le monde à sa fille.


Ligne 1 : D’emblée, tout est dit. Le lien particulier que la jeune fille entretient à la fois avec l’aube et la mère.

Le premier verbe, qui est «aimer», est un des des plus emblématiques de l’œuvre. On peut lire Sido comme une sorte de poème lyrique qui chante
l’amour de la narratrice pour les éléments de son enfance. Le lien qui unit donc le personnage au monde est l’amour, renforcé par l’adverbe «tant».
La mère a compris la nature profonde de sa fille comme l’atteste la présence du verbe «aimer».

C’est la mère qui offre l’aube à sa fille, on a le vocabulaire du don notamment avec le verbe «accorder» et «obtenir» et surtout le mot «récompense».
La jeune fille n’est pas seule dans la nature malgré l’heure matinale puisqu’elle reçoit celle-ci comme un don de sa mère. D’une certaine manière
sa mère l’accompagne partout.

L’adverbe «déjà», mis en valeur par les virgules, dit la précocité du lien de Colette avec la nature, et donc de sa profondeur.

On peut noter que le texte est à l’imparfait donc ce qui nous est raconté ici est répété.

La précision horaire montre que la mère fait un effort et qu’elle a compris intimement ce dont sa fille a besoin et surtout elle se distingue des
autres mères qui laissent leur enfant dormir. Un thème apparaît ici donc qui reviendra sans cesse dans le roman, c’est l’originalité de cette mère.

Tout le monde dort, mais Colette aime susciter une image d’une mère et de sa fille qui sont réveillées. On une chose qui ne les concerne que toute
les 2. Un lien singulier et privilégié est mis en avant ici entre une mère et sa fille. Car non seulement tous les enfants dorment mais les autres
enfants de la maison dorment aussi.



Ligne 2-4 : D’abord, on a 2 paniers vides qui sont une promesse de plaisir et de gourmandise qui est développée par le groupe ternaire de la fin
du paragraphe : «vers le fraises, les cassis et les groseilles barbues». Le groupe ternaire de cette fin de paragraphe évoque une idée d’abondance.

Puis, on a : «vers des terres maraîchères qui se réfugiaient dans le pli étroit de la rivière». On est dans un lieu protégé, donc ce début pose un décor
quasi-paradisiaque que rien ne vient entaché.



Les deux paragraphes qui suivent reprennent l’idée principale de la première phrase. Le deuxième paragraphe explique le goût de la narratrice
pour l’aube («car j’aimais tant l’aube»). Le dernier paragraphe développe le don du monde par la mère («ma mère me l’accordait en récompense»).
C’est pourquoi tout est dit dans la première phrase, l’ensemble du texte ne fait que développer la première phrase.



Le mot «tout» par son imprécision désigne le monde entier. Ce qui nous est mis en scène ici est un rapport du «moi» face au monde dans sa totalité.
Il s’agit d’une expérience fusionnelle. Elle a l’impression d’être en rapport, en relation avec le monde comme un tout. C’est ça que l’on peut
appelé une expérience existentielle. Tous les éléments du monde sont unis dans le même état qui est le sommeil «tout dormait» (l.5) tandis qu’elle
est réveillée. Il y a peut-être aussi un sentiment puissant derrière car tout est passif face à la seule conscience qui est éveillée.
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