T3CF221T1 – Sujet 2
UEF2 - Psychopathologie fondamentale
Pour Freud, le rêve est la « voie royale de l’inconscient ». Pour lui, le rêve est une
formation de l’inconscient et non une production neurologique ni un dysfonctionnement
mental, c’est une création psychique. Comme le sont les autres formations de l’inconscient,
tel les lapsus, les actes manqués, les mots d’esprits, les oublis ou encore les symptômes. A
la différence de la souffrance pathologique, tout le monde rêve et c’est en cela que le rêve
permet à Freud d’analyser les processus psychique à l’œuvre chez l’être humain.
Freud construit sa théorie à partir de son auto-analyse, il analyse ses propres rêves, et
écrit L’interprétation des rêves. Il crée une méthode d’interprétation qui consiste à
appréhender le rêve partie par partie. Il s’agit de faire un récit préliminaire qui permet
d’éclairer les pensées inconscientes du rêve puis faire ensuite un déchiffrage, en lien avec
les évènements de la veille. Ce qui permettra de remonter, grâce à une chaîne associative,
aux souvenirs plus anciens qui leur sont liés. C’est à dire partir du contenu manifeste du rêve
au contenu latent, « caché » dans l’inconscient.
Le rêve apparaît déformé car tout rêve se révèle être l’accomplissement d’un désir.
Cette déformation rend compte de l’inaccessibilité du désir énoncé dans le rêves. Le rêve est
la réalisation inconsciente d’un désir refoulé et doit, du fait de la censure, avancé
« masqué », déguisé. Pour cela, il utilise plusieurs méthodes comme la condensation, le
déplacement et la figurabilité qui sont des élaborations secondaires, alors que le rêve en lui
même, latent est un processus primaire.
La condensation est comme la métaphore, elle veut former une image unique, une
représentation qui condense plusieurs éléments d’une série d’autres représentations. Elle
concentre les pensées éparses du rêves en formant des unités nouvelles et en créant des
compromis entre ces différentes séries.
C’est donc un travail créatif qui fait resurgir le désir inconscient en déjouant la censure.
Le déplacement est un mécanisme de déformation du rêve, il centre le rêve autrement. Le
déplacement est un glissement des investissements, d’une représentation à une autre qui
s’opère au fil des association, par contiguïté ou par ressemblance. Le déplacement est
UEF2 - Psychopathologie fondamentale
Pour Freud, le rêve est la « voie royale de l’inconscient ». Pour lui, le rêve est une
formation de l’inconscient et non une production neurologique ni un dysfonctionnement
mental, c’est une création psychique. Comme le sont les autres formations de l’inconscient,
tel les lapsus, les actes manqués, les mots d’esprits, les oublis ou encore les symptômes. A
la différence de la souffrance pathologique, tout le monde rêve et c’est en cela que le rêve
permet à Freud d’analyser les processus psychique à l’œuvre chez l’être humain.
Freud construit sa théorie à partir de son auto-analyse, il analyse ses propres rêves, et
écrit L’interprétation des rêves. Il crée une méthode d’interprétation qui consiste à
appréhender le rêve partie par partie. Il s’agit de faire un récit préliminaire qui permet
d’éclairer les pensées inconscientes du rêve puis faire ensuite un déchiffrage, en lien avec
les évènements de la veille. Ce qui permettra de remonter, grâce à une chaîne associative,
aux souvenirs plus anciens qui leur sont liés. C’est à dire partir du contenu manifeste du rêve
au contenu latent, « caché » dans l’inconscient.
Le rêve apparaît déformé car tout rêve se révèle être l’accomplissement d’un désir.
Cette déformation rend compte de l’inaccessibilité du désir énoncé dans le rêves. Le rêve est
la réalisation inconsciente d’un désir refoulé et doit, du fait de la censure, avancé
« masqué », déguisé. Pour cela, il utilise plusieurs méthodes comme la condensation, le
déplacement et la figurabilité qui sont des élaborations secondaires, alors que le rêve en lui
même, latent est un processus primaire.
La condensation est comme la métaphore, elle veut former une image unique, une
représentation qui condense plusieurs éléments d’une série d’autres représentations. Elle
concentre les pensées éparses du rêves en formant des unités nouvelles et en créant des
compromis entre ces différentes séries.
C’est donc un travail créatif qui fait resurgir le désir inconscient en déjouant la censure.
Le déplacement est un mécanisme de déformation du rêve, il centre le rêve autrement. Le
déplacement est un glissement des investissements, d’une représentation à une autre qui
s’opère au fil des association, par contiguïté ou par ressemblance. Le déplacement est
