Le détail
I – Le détail ou le risque de perte du lien entre le tout et la partie.
Citation 1 – « L’art mnémonique » :
Le modèle est souvent un homme qu’on reproduit en portrait, en peinture. Le
modèle est embarrassant car le véritable peintre devrait concentrer ses efforts
sur sa mémoire et non sur l’observation de son modèle à cause de l’abondance
de détails. Donc, la faculté principale de l’artiste serait sa mémoire. La
mémoire fait le tri parmi les détails. Il y a alors un duel entre la faculté de
mémoire et cette volonté de tout représenter du modèle.
Baudelaire parle du détail à l’aide d’un vocabulaire très politique, « émeute » /
« furie » / « foule » / « égalité » / « justice » etc. Baudelaire dit que certains
détails, voire beaucoup sont triviaux. Le raffinement qui chercherait à mettre
une égalité dans chaque détail aurait pour effet de casser le sens, l’harmonie
de l’œuvre. La mémoire de l’artiste est une de ses meilleures facultés car elle
permet de se détacher des abondances de détails (WTF ?!!!). Il ne dit pas que le
détail est mauvais en soi mais qu’il faut savoir les subordonner, les hiérarchiser,
grâce à la mémoire.
Citation 2 – « Analecta » :
Pour un artiste myope, qui voit bien de près, les choses perdent leur sens à
force de trop les pousser, de trop les détailler. L’artiste doit parvenir à trouver
un équilibre, un optimum de la mise en détail. Trop de détails, c’est perdre la
compréhension de la relation entre le tout et la partie. On risque toujours un
effet loupe.
Citation 3 – « Raconter ou décrire ? » :
Lukacs distingue deux types d’auteurs. D’abord les narrateurs épiques
(D’Homère à Balzac) qui toujours mettent un récit fondamental dans leur
écriture. En face, on a l’observateur (les naturalistes à la mode de Zola), le
contemporain des évènements qui se perd dans les foules de détails. Lukacs ne
rejette pas le détail mais demande une sorte d’équilibre ou de sens accordés à
ces détails expressifs.
Les détails chez les bons auteurs ont toujours un intérêt, une utilité. Il n’y a
jamais un seul détail de trop car ils parviennent à éclairer la fin de l’intrigue. Il y
a un narrateur tout puissant, omniscient qui structure le détail.
I – Le détail ou le risque de perte du lien entre le tout et la partie.
Citation 1 – « L’art mnémonique » :
Le modèle est souvent un homme qu’on reproduit en portrait, en peinture. Le
modèle est embarrassant car le véritable peintre devrait concentrer ses efforts
sur sa mémoire et non sur l’observation de son modèle à cause de l’abondance
de détails. Donc, la faculté principale de l’artiste serait sa mémoire. La
mémoire fait le tri parmi les détails. Il y a alors un duel entre la faculté de
mémoire et cette volonté de tout représenter du modèle.
Baudelaire parle du détail à l’aide d’un vocabulaire très politique, « émeute » /
« furie » / « foule » / « égalité » / « justice » etc. Baudelaire dit que certains
détails, voire beaucoup sont triviaux. Le raffinement qui chercherait à mettre
une égalité dans chaque détail aurait pour effet de casser le sens, l’harmonie
de l’œuvre. La mémoire de l’artiste est une de ses meilleures facultés car elle
permet de se détacher des abondances de détails (WTF ?!!!). Il ne dit pas que le
détail est mauvais en soi mais qu’il faut savoir les subordonner, les hiérarchiser,
grâce à la mémoire.
Citation 2 – « Analecta » :
Pour un artiste myope, qui voit bien de près, les choses perdent leur sens à
force de trop les pousser, de trop les détailler. L’artiste doit parvenir à trouver
un équilibre, un optimum de la mise en détail. Trop de détails, c’est perdre la
compréhension de la relation entre le tout et la partie. On risque toujours un
effet loupe.
Citation 3 – « Raconter ou décrire ? » :
Lukacs distingue deux types d’auteurs. D’abord les narrateurs épiques
(D’Homère à Balzac) qui toujours mettent un récit fondamental dans leur
écriture. En face, on a l’observateur (les naturalistes à la mode de Zola), le
contemporain des évènements qui se perd dans les foules de détails. Lukacs ne
rejette pas le détail mais demande une sorte d’équilibre ou de sens accordés à
ces détails expressifs.
Les détails chez les bons auteurs ont toujours un intérêt, une utilité. Il n’y a
jamais un seul détail de trop car ils parviennent à éclairer la fin de l’intrigue. Il y
a un narrateur tout puissant, omniscient qui structure le détail.
