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Notas de lectura

Systèmes démocratiques comparés

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Notes de cours du second semestre

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20 de mayo de 2022
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7
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Martin
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Régime et transition de régime

Démocratie et autocratie

Section 1 - La comparaison des régimes, une tradition
fondatrice de la science politique occidentale
La science politique occidentale naît dans la Grèce Antique comme réflexion sur le meilleur régime,
cette science politique est à la confluence de la philosophie politique et du comparatisme. La
comparaison des régime est abordée au départ par les premiers penseurs politiques soit Aristote et
Platon, c’est une démarche première dans la science politique. Le comparatisme permet de
commencer à dégager des explications du politique dans une discipline qui ne permet pas de faire
de l’expérimentation directe.

I. A la confluence de la philosophie politique et du comparatisme
A) La philosophie politique

Si on veut expliquer ou définir la philosophie politique, il faut expliquer la philosophie.
Etymologiquement en grec, « philosophie » veut dire « amour de la sagesse », du savoir, car le
terme « Sophia » en grec signifie les deux. Cela traduit une conception du monde et du savoir, le
savoir conduit à la sagesse. Cet amour du savoir porte la philosophie à réfléchir au monde qui nous
entoure. La philosophie s’intéresse en particulier à trois notion:

- le vrai : qu’est ce que le vrai? Quelle est la différence entre le vrai et le réel ? Les branches de la
philosophie qui s’intéressent au vrai et au réel sont parfois appelées la logique et la
métaphysique

- le bien : est-il inné ou relève-t-il simplement de conventions en fonction des lieux et des temps ?
- le beau : y a-t-il des critères qui définissent qu’une chose est belle? Est-ce naturel ou le fruit d’un
art, celui de la création humaine?

La philosophie politique est une branche de la philosophie éthique qui s’intéresse au bien de la
cité (la polis), la communauté. La philosophie politique qui émerge en Grèce au Vè siècle avant JC,
s’interroge sur le bien de la cité. C’est là qu’arrive la question du régime: quel est le meilleur
régime pour la cité ? Quelles sont les pré-conditions pour qu’un régime fonctionne ?

L’autre branche de la philosophie étique est la philosophie morale qui s’intéresse à l’individu.
Il ne s’agit plus de la polis mais de l’individu, de son bonheur. Quelles sont les finalités de
l’existence humaine ? En pratique, les philosophes antiques tentent de mêler philosophie politique
et philosophie morale parce qu’ils pensent que les deux sont liés. En effet, le bien de la cité n’est
pas réalisable sans le bien de l’individu et une bonne cité ne peut pas exister sans un bon citoyen.
Quelques soient le régime ou les institutions choisies, la cité ne fonctionnera pas bien si les citoyens
ne sont pas vertueux. Inversement, un individu ne pourra pas être complètement heureux s’il ne vit
pas dans un bon régime.

B) Le comparatisme

Le comparatisme est une méthode pour observer la réalité. Chez les penseurs grecs, la réflexion
sur le meilleur régime est loin d’être purement spéculative. Les premiers philosophes grecs étaient

, Régime et transition de régime

ancrés dans la réalité et parlaient aux gens dans la rue. Le comparatisme apparait comme la
méthode naturelle pour recenser, classer et évaluer les différents types de régimes. Cette méthode
d’investigation permet d’identifier les facteurs explicatifs et leurs effets.

Aristote est le premier grand comparatiste des régimes et va récolter, avec ses élèves, des
informations sur les institutions des polis grecques. Il s’intéresse à toutes sortes de variables pour
expliquer les différences entre les régimes. En dégageant des possibles facteurs explicatifs, ils
utilisent des variables en lien avec l’économie, la géographie, l’histoire, la géologie, le climat, etc...

Cette méthode de comparaison sera théorisée bien plus tard en sciences sociales par Emile
Durkheim dans son ouvrage Les Règles de la méthode sociologique en 1895. Il nous explique
que le comparatisme se substitue à l’expérimentation indirecte qui est la seule expérimentation
possible en sciences sociales. Au contraire, l’expérimentation directe (dans les laboratoires, sur le
terrain) est uniquement possible dans les sciences de la nature et consiste à provoquer un
phénomène, voir ce qu’il se passe pour établir un lien de cause à effet entre deux phénomènes.
L’expérimentation indirecte est le substitut de l’impossible expérimentation directe en ce qui
concerne les sciences humaines.

En sciences sociales, la comparaison se fait sur des faits déjà existants afin d’établir des
variables explicatives / indépendantes : corrélation entre des certains facteurs et un fait qu’on veut
expliquer. La comparaison permet d’observer des régularités, des débuts d’explications, des
hypothèses, des changements d’opinion…

II. Les premières typologies de régimes

Les philosophes politiques grecques (et en particulier Platon) ont structuré la réflexion sur les
régimes politiques dans le monde occidental et encore aujourd’hui.

A) Platon

Platon classe les régimes en fonction de deux critères. Le premier critère est le nombre de
gouvernants et il distingue trois cas:

- la monarchie avec un gouvernant
- l’aristocratie avec un petit nombre d’individu
- la démocratie avec une multitude de gouvernants
Le second critère est l’existence de lois qui s’imposent aux gouvernants. Peuvent-ils faire tout ce
qu’ils veulent ou doivent-ils prendre des décisions qui respectent des principes supérieurs (lois)?
Sont-ils au dessus des lois ou doivent- ils les respecter dans leurs comportements individuels? Il
distingue les régimes dans lesquels les gouvernants respectent les lois et ceux dans lesquels les
gouvernants ont tout le pouvoir.

Non limités par la loi « au mépris des
Limités par la loi
lois »
Monarchie Aristocratie Démocratie Démocratie Oligarchie Tyrannie
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