QUESTIONS
1. Section 1a – Expliquez dans vos mots le premier remède contre le trouble de l’âme.
Selon Épicure, le premier remède contre le trouble de l’âme serait de ne pas craindre la
colère des dieux étant donné que les dieux, selon toute logique, ne peuvent pas se mettre
en colère. Les dieux sont au-dessus des humains en ce qui a trait au bonheur. En effet,
puisque les dieux sont parfaitement heureux, ils n’ont aucune raison ni aucun besoin de se
mettre en colère. Donc l’affirmation « les plus grands dommages sont apportés aux
méchants par l’action des dieux, et les plus grands biens à ceux qui sont bons » (Épicure,
Lettre à Ménécée, section 1a) est fausse puisque pour exercer sa colère sur les hommes,
les dieux doivent être malheureux, ce qu’ils ne sont pas. La raison pour laquelle les dieux
ne s’adonnent pas à la colère est qu’ils ne sont pas comme l’homme. En effet, nous
concevons les dieux à l’image de l’homme, avec les faiblesses humaines, mais cette
conception est totalement fausse.
2. Section 1b – Expliquez en quoi consiste le deuxième remède préconisé par Épicure.
Épicure a également identifié qu’une des sources de malheur ou de trouble des humains
serait la crainte de la mort. Or il estime que cette crainte est totalement injustifiée. En
effet, selon lui l’homme n’a pas à craindre la mort puisque celle-ci ne peut en aucun cas
lui faire du mal. « Tout bien et tout mal résident dans la sensation. Or, la mort constitue la
privation de la sensation » (Épicure, Lettre à Ménécée, section 1b), il explique donc que
l’on ne peut sentir la mort puisqu’elle nous retire nos sensations. En d’autres mots lorsque
nous sommes vivants nous ne sommes pas morts, il n’y a donc rien à craindre, et quand
nous sommes mort nous ne sommes pas vivants il n’y a donc rien à craindre là non plus.
La mort et la vie ne peuvent donc jamais être en contact et c’est ce contact que nous avons
tendance à craindre. C’est donc pour cette raison qu’Épicure affirme que la mort n’est non
seulement pas à craindre, mais que sa crainte nous empoisonne l’existence.
3. Section 2a et 2c – Expliquez comment il est possible, selon Épicure, de maîtriser nos
désirs afin d’atteindre la « tranquillité de l’âme » (ataraxie).
Il existe plusieurs types de désirs : des désirs naturels et non naturels et des désirs
essentiels et non essentiels les désirs naturels et essentiels doivent être comblés, les désirs
naturels et non essentiels peuvent être comblés, mais avec restriction, et il est important
de ne pas combler des désirs non naturels et non essentiels puisque cela pourrait conduire
au malheur. « C’est en effet lorsque nous souffrons de l’absence du plaisir que nous en
éprouvons le besoin, mais quand nous ne souffrons pas, nous n’éprouvons aucun manque
de plaisir » (Épicure, Lettre à Ménécée, section 2a), en d’autres mots maitriser nos désirs
permet d’atteindre une tranquillité de l’âme puisque nous ne souffrons pas d’un manque.
En effet, nous ne pouvons pas désirer ce dont nous ignorons l’existence. De plus, nous
apprécions d’autant plus les petites choses lorsque nous ne portons pas attention aux
grosses. C’est donc de cette manière que restreindre nos désirs permet d’atteindre la
tranquillité de l’âme.
1. Section 1a – Expliquez dans vos mots le premier remède contre le trouble de l’âme.
Selon Épicure, le premier remède contre le trouble de l’âme serait de ne pas craindre la
colère des dieux étant donné que les dieux, selon toute logique, ne peuvent pas se mettre
en colère. Les dieux sont au-dessus des humains en ce qui a trait au bonheur. En effet,
puisque les dieux sont parfaitement heureux, ils n’ont aucune raison ni aucun besoin de se
mettre en colère. Donc l’affirmation « les plus grands dommages sont apportés aux
méchants par l’action des dieux, et les plus grands biens à ceux qui sont bons » (Épicure,
Lettre à Ménécée, section 1a) est fausse puisque pour exercer sa colère sur les hommes,
les dieux doivent être malheureux, ce qu’ils ne sont pas. La raison pour laquelle les dieux
ne s’adonnent pas à la colère est qu’ils ne sont pas comme l’homme. En effet, nous
concevons les dieux à l’image de l’homme, avec les faiblesses humaines, mais cette
conception est totalement fausse.
2. Section 1b – Expliquez en quoi consiste le deuxième remède préconisé par Épicure.
Épicure a également identifié qu’une des sources de malheur ou de trouble des humains
serait la crainte de la mort. Or il estime que cette crainte est totalement injustifiée. En
effet, selon lui l’homme n’a pas à craindre la mort puisque celle-ci ne peut en aucun cas
lui faire du mal. « Tout bien et tout mal résident dans la sensation. Or, la mort constitue la
privation de la sensation » (Épicure, Lettre à Ménécée, section 1b), il explique donc que
l’on ne peut sentir la mort puisqu’elle nous retire nos sensations. En d’autres mots lorsque
nous sommes vivants nous ne sommes pas morts, il n’y a donc rien à craindre, et quand
nous sommes mort nous ne sommes pas vivants il n’y a donc rien à craindre là non plus.
La mort et la vie ne peuvent donc jamais être en contact et c’est ce contact que nous avons
tendance à craindre. C’est donc pour cette raison qu’Épicure affirme que la mort n’est non
seulement pas à craindre, mais que sa crainte nous empoisonne l’existence.
3. Section 2a et 2c – Expliquez comment il est possible, selon Épicure, de maîtriser nos
désirs afin d’atteindre la « tranquillité de l’âme » (ataraxie).
Il existe plusieurs types de désirs : des désirs naturels et non naturels et des désirs
essentiels et non essentiels les désirs naturels et essentiels doivent être comblés, les désirs
naturels et non essentiels peuvent être comblés, mais avec restriction, et il est important
de ne pas combler des désirs non naturels et non essentiels puisque cela pourrait conduire
au malheur. « C’est en effet lorsque nous souffrons de l’absence du plaisir que nous en
éprouvons le besoin, mais quand nous ne souffrons pas, nous n’éprouvons aucun manque
de plaisir » (Épicure, Lettre à Ménécée, section 2a), en d’autres mots maitriser nos désirs
permet d’atteindre une tranquillité de l’âme puisque nous ne souffrons pas d’un manque.
En effet, nous ne pouvons pas désirer ce dont nous ignorons l’existence. De plus, nous
apprécions d’autant plus les petites choses lorsque nous ne portons pas attention aux
grosses. C’est donc de cette manière que restreindre nos désirs permet d’atteindre la
tranquillité de l’âme.