Sindicq Léo – Tys Alicia
I-Généralités
Un implant est une fausse racine en titane de forme cylindrique ou cylindro-conique pour
remplacer une dent perdue.
L’os et l’implant en titane vont se lier avec une ostéointégration : L’os va être capable de se
développer à la surface du titane sans aucune liaison chimique mais avec une liaison de contact très
intime et surtout sans interposition de tissus conjonctif (on parlera alors de fibrointégration qui n’est
pas fiable et qui entraine la perte de l’implant). Pour cette raison on va laisser l’implant sans
sollicitation pour une période de 2 à 6 mois pour avoir une forte liaison.
La pose de l’implant n’est pas une finalité en soit, ça doit rentrer dans un plan de ttt global. La
dentisterie ne doit pas se focaliser uniquement sur l’implantologie.
[Pr Bousquet présente des cas cliniques mais nous donne pas les diapo désolé…]
Dans les exemples montrés on voit plusieurs cas d’erreurs de position de l’implant, de taille ou
carrément de plan de ttt (par ex une absence de dents antagonistes donc pas de calage) obligeant la
dépose de l’implant. De la même manière il nous montre un cas avec 13 implants maxillaires pour 16
éléments dentaires (il s’est mis bien le couz).
II- Plan de traitement
La 1 ère chose à faire, ne pas se prononcer trop vite sur la possibilité de poser un implant, toujours
faire une étude avant de donner un verdict sur la faisabilité.
Le plan de ttt doit bien sur se baser sur les attentes du patient (et notamment leur expliquer si
c’est quelque chose de possible ou non. On doit le faire au départ pour être dans l’explication et non
dans la justification plus tard).
On passe ensuite sur l’examen clinique global qui nous donnera des axes de ttt mais qui
nécessiteront des examens complémentaires pour préciser les choses (par ex dire qu’au maxillaire on
pourra mettre des implants puis faire des examens supplémentaires pour voir combien et comment).
Donc on a : examens spécifiques → plan de ttt implantaire → chirurgie → cicatrisation →
réhabilitation.
Dans tout ça quand on gère aussi le plan de ttt global (le cas d’un omnipraticien) il faudra
également inclure les RTE etc… qui peut faire varier le plan de ttt (selon la réussite de la reprise par
exemple).
Ce plan de ttt est lié à la motivation, aux doléances et aux espérances du patient, il faut voir si
nous sommes capables d’y répondre avec cette prise en charge.
, Donc pour les personnes qui sont pressées, on leur explique que c’est pas possible, que ça
prends du temps et qu’on va passer par une phase provisoire.
Cette vis de cicat ne pourra être posée uniquement si l’implant est stable : on parle de stabilité
primaire.
Il existe des implants Bone level (on pose l’implant dans l’os et on referme la gencive dessus, ou
on monte directement la vis de cicat et on laisse la gencive cicatriser autour) ou
Tissue level (on met un
implant qui s’arrête au niveau de la gencive. Toute la partie dans l’os qui fera
l’ostéo-intégration est en
titane rugueux tandis que la partie gingivale est lisse).
L’avantage des implants bone level est qu’on peut sculpter le profil
d’émergence alors qu’on est bloqué avec les tissue level donc on préfère
les utiliser en postérieur. C’est la seule différence entre les 2 en terme.
Il existe des méthodes avec avulsion, implantation et mise en
charge immédiate mais qui ne prennent pas en compte l’ostéo-intégration
(donc c’est pas dingue).
Le plan de ttt sera parodontal, prothétique puis implantaire. Il faut
se charger d’abord des prb parodontaux car le patient avec un risque
parodontal a un risque implantaire multiplié par 37.
Il n’y a JAMAIS d’attache entre la gencive et l’implant, on peut voir des fibres cémento-osseuses,
gingivo-cémentaire, gingivo-osseuses, le périoste mais du côté de l’implant on aura uniquement le
périoste (et la création de fibres tissulaires). La seule attache qu’on aura sera l’ostéo-intégration