Pratiques cliniques et recherches cliniques

Il y a la possibilité d’une mise en scène du corps, ce qui permet cette possibilité c’est que le corps est un lieu d’échange. Lorsqu’un sujet parle de son corps, il est toujours question des autres. Dans le champ du discours, le corps peut être présenté comme un lieu d’étrangeté. Le sujet peut se sentir comme étranger à son propre corps. Le sujet se trouve alors exclu lui-même de toute mise en scène. On ne retrouve pas de traces de liens aux autres, on en perçoit les effe...

Lorsque l’on parle de subjectivation du corps c’est-à-dire l’expérience d’avoir un corps et de pouvoir dire que c’est notre corps, cette expérience suppose un fantasme donc une mise en scène de soi. Cette mise en scène permet de vivre notre corps comme un plaisir. Cette expérience de s’aimer soi-même convient assez bien au névrosé mais ce qui va marquer l’expérience de la psychose c’est l’absence de fantasmes. Le corps du psychotique n’est pas vécu comme érotique...

Cours sur le virtuel en psychanalyse, approches psychanalytiques.

Question de l'exhibition, Question de l’exhibition contemporaine, exhibitionnisme collectif. Question de la pudeur, de la honte. La question de la pornographie, l’érotisme.

Ce qui va faire la particularité du psychologue clinicien, c’est qu’il n’a aucune connaissance sur le fonctionnement du corps. Le clinicien n’intervient que très rarement directement sur le corps du patient. Ce n’est pas que la parole soit l’outil du clinicien qui est spécifique mais que la parole ne passe jamais le relais à quelque chose. La pratique du clinicien est physique et confrontée à des conduites toxiques des patients, donc le clinicien est exposé à tout cela et il...