Texte 3 : Les Petites Vieilles
Introduction :
Le poème «Les Petites Vieilles» est un extrait du recueil Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire qui s’inscrit dans le
mouvement des Romantiques. Ce poème n'apparaît que dans la seconde édition de 1861. Il apparaît dans la section «Tableaux
Parisien». C'est une section dans laquelle le poète réfléchi sur la difficulté d'être un un artiste dans le monde moderne du second
Empire. Nous, avons le début d'un long texte dédié à V. Hugo, consacré à de vieilles femmes qui déambulent dans les rues de
la capitale. Charles Baudelaire s'inspire d'un texte de Victor Hugo intitulé «fantômes». Ce poème appartient au parcours :
«l’alchimie du poète».
Axe de lecture : Je vais axer mon commentaire sur la figure de ces petites vieilles pour montrer en quoi elles peuvent être
vus comme des doubles du poète.
Analyse linéaire :
Strophe n°1 :
Vers n°1 : Baudelaire pose le décor de sa réflexion sur l’art. Il s'agit de Paris. Les «plis sinueux» et l'adjectif «vieilles» renvoient
au Paris d'avant Haussmann. Les «plis sinueux» évoquent des réalités cachées et étrange. Le pluriel à «capital» donne une
dimension universelle mais le lecture sait qu'il s'agit de Paris. Puisque le texte figure dans la section «tableaux parisiens».
Vers n°2 : Ce vers est essentiel pour comprendre la pensée de Baudelaire dans Les Fleurs du Mal. On y trouve une forte
opposition. La particularité du vieux Paris, c'est que l'horreur est source d'enchantement. Cette enchantement concerne
essentiellement Baudelaire lui-même, à la transmutation de l'horreur en enchantement.
Vers n°3-4 : Surgissement du «je», qui est mis en tête de vers et est sujet du verbe «guette». C'est lui l'élément central. De plus,
il met en avant le caractère subjectif de son point de vu. Puisqu'il dit qu'il obéit à ses humeurs fatales. Quand Baudelaire décrit
son regard, il parle tout autant de lui-même qui observe, que des femmes qui sont observées.
L'adjectif «fatale» est assez mystérieux. Fatale a pour sens «qui est voulu parle destin», ses humeurs ne sont donc pas contrôlées.
«Des êtres», il les désigne par un nom très vague. Ce mot par son imprécision et son caractère masculin, les dépossède de leur
féminité, ce ne sont plus des femmes. Il les dépossède presque de leur humanité.
Les termes «singuliers», «décrépits» et «charmants» résument la position artistique de Baudelaire. D'abord, on a une antithèse
avec les termes «décrépits» et «charmantes». On se demande alors comment ce caractéristique de la ruine peut-être source de
charme. Cela peut nous rappeler la charogne qui s'épanouit comme une fleur. Ce qui intéresse Baudelaire, c'est leur aspect
physique. Il les regarde comme un artiste, il ne s'occupe pas de leur caractères individuels car ces «Petites Vieilles» sont toujours
décrite au pluriel.
Enfin, le verbe «guetter» suggère qu'il s'agit d'une recherche.
Strophe n°2 :
Vers n°5 : On a une rupture, les êtres sont devenus des monstres. L'adjectif «disloqué» explique pourquoi ce sont des monstres.
Introduction :
Le poème «Les Petites Vieilles» est un extrait du recueil Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire qui s’inscrit dans le
mouvement des Romantiques. Ce poème n'apparaît que dans la seconde édition de 1861. Il apparaît dans la section «Tableaux
Parisien». C'est une section dans laquelle le poète réfléchi sur la difficulté d'être un un artiste dans le monde moderne du second
Empire. Nous, avons le début d'un long texte dédié à V. Hugo, consacré à de vieilles femmes qui déambulent dans les rues de
la capitale. Charles Baudelaire s'inspire d'un texte de Victor Hugo intitulé «fantômes». Ce poème appartient au parcours :
«l’alchimie du poète».
Axe de lecture : Je vais axer mon commentaire sur la figure de ces petites vieilles pour montrer en quoi elles peuvent être
vus comme des doubles du poète.
Analyse linéaire :
Strophe n°1 :
Vers n°1 : Baudelaire pose le décor de sa réflexion sur l’art. Il s'agit de Paris. Les «plis sinueux» et l'adjectif «vieilles» renvoient
au Paris d'avant Haussmann. Les «plis sinueux» évoquent des réalités cachées et étrange. Le pluriel à «capital» donne une
dimension universelle mais le lecture sait qu'il s'agit de Paris. Puisque le texte figure dans la section «tableaux parisiens».
Vers n°2 : Ce vers est essentiel pour comprendre la pensée de Baudelaire dans Les Fleurs du Mal. On y trouve une forte
opposition. La particularité du vieux Paris, c'est que l'horreur est source d'enchantement. Cette enchantement concerne
essentiellement Baudelaire lui-même, à la transmutation de l'horreur en enchantement.
Vers n°3-4 : Surgissement du «je», qui est mis en tête de vers et est sujet du verbe «guette». C'est lui l'élément central. De plus,
il met en avant le caractère subjectif de son point de vu. Puisqu'il dit qu'il obéit à ses humeurs fatales. Quand Baudelaire décrit
son regard, il parle tout autant de lui-même qui observe, que des femmes qui sont observées.
L'adjectif «fatale» est assez mystérieux. Fatale a pour sens «qui est voulu parle destin», ses humeurs ne sont donc pas contrôlées.
«Des êtres», il les désigne par un nom très vague. Ce mot par son imprécision et son caractère masculin, les dépossède de leur
féminité, ce ne sont plus des femmes. Il les dépossède presque de leur humanité.
Les termes «singuliers», «décrépits» et «charmants» résument la position artistique de Baudelaire. D'abord, on a une antithèse
avec les termes «décrépits» et «charmantes». On se demande alors comment ce caractéristique de la ruine peut-être source de
charme. Cela peut nous rappeler la charogne qui s'épanouit comme une fleur. Ce qui intéresse Baudelaire, c'est leur aspect
physique. Il les regarde comme un artiste, il ne s'occupe pas de leur caractères individuels car ces «Petites Vieilles» sont toujours
décrite au pluriel.
Enfin, le verbe «guetter» suggère qu'il s'agit d'une recherche.
Strophe n°2 :
Vers n°5 : On a une rupture, les êtres sont devenus des monstres. L'adjectif «disloqué» explique pourquoi ce sont des monstres.
