BILAL
TES2
PHILOSOPHIE
La tradition philosophique réfléchissant sur l'homme définit la conscience
comme la capacité de savoir ce qui se passe en nous et hors de nous.Cet extrait
de Le Gai Savoir met en lumière le développement de la conscience humaine .
Pour Nietzsche , la conscience n'st pas quelque chose d'inné mais quelque
chose que l'homme a appris au cours de son évolution , dans son besoin « de
savoir se rendre intelligible ». La question est donc de savoir si la conscience
est réellement née d'un besoin eprouvé par l'homme. A quelle nécessité répond
le développemment de la conscience ? Quelle est l'origine de la conscience ?
De quelle forme de savoir la consceince nous rend-elle capable ? C'est a ces
questions donc que nous allons nous confronter .
La thèse que soutient Nietzsche dans cet extrait du Gai Savoir, est la suivante :
La conscience n’est que les relations des hommes entre eux, relations nées du
besoin éprouvé par l’homme de communiquer avec ses semblables à cause de
son mode de vie.
Ce texte est découpé en 2 parties. La 1ère de la ligne 1 « je me trouve» à la
ligne 9 « ce qu'il pensait » où l'auteur met l'accent sur le développement de la
consceince et de son rôle .La seconde partie de la ligne 10 «bref le
développement » à la ligne 16 « de plus en plus » nous explique que seule la
conscience n'est pas suffisante pour communiquer , l'homme doit savoir de
quoi il a besoin pour communiquer et de ce fait avoie la conscience .
L’auteur expose le fait que nous ayons conscience en tant qu’être vivant du
monde qui nous entoure : nous avons conscience de nos actes, de ce que nous
sommes en train de faire, des pensées qui nous habitent ou encore des
sentiments que nous ressentons. Comme tout être vivant, cette conscience
nous permet de nous rendre compte de nos besoins corporels – la faim, la soif
– la conscience de ces phénomènes nous est vitale. La conscience est alors une
nécessité vitale pour tout être vivant, tel que l’homme .contrairement à tous les
autres animaux, l’homme est dépourvu de protection contre le climat dans
lequel il vit (il n’a ni fourrure, ni plumes…) ainsi qu’il est dépourvu de réel
moyen de défense (crocs, griffes, cornes… .) Il est alors particulièrement
vulnérable, seul face à son environnement. C’est alors qu’est venu le besoin
pour l’homme d’être doté d’un degré de conscience supplémentaire par
rapport à tous les autres êtres vivants. Un degré de conscience plus élevé que
le 1er, commun à tous. Il lui permet de prendre conscience de lui, de «
posséder le « je » dans sa représentation », comme l’a dit Kant dans
l’Anthropologie du point de vue pragmatique .Ce degré supérieur de