006 LV1
Elle lul dema . n sac p o u I n te r dans le
nd
de lui sans v a ou eta1t so m~renar e m o d o rt o ir . Nic
olas regarda
I
o ir le sa c. II ne co it pa s. a
« Je croyais
qu'il e ta it la,
murmura-t-1• I
- Tu l'as b1en
• •
empor t,Jc . 1 » demanda la maitre
sse.
Oul, Nicolas
se rappe Ia,·t t es bien quand on
et les mallett r l' a v a it mis d
ans le coffre
es a echanti ,
llons de son , (entre les ch
« Ete n arn·vant vous l'a
pere. atn
, vez sorti du .
. c o ff re ? »
N,c o1as secoua la te te en se m
s0r mainten o rd a n t les le
ant qu'on av ., vres.~I n'en
ait oubhe de , . , . e ta it pas sur./ou p lu
remonte e t
aaucun m o m
e n t on n 'a v
I e n s o rt ir . lls eta1ent
descendus, . to t, si_: ii ~ta&.
« C'est tr o ; b a it o u v e rt le p u1s son pere ,, •1
e te », d it l~ c o ff re . etait
minutes, ma a it r e s s ~m
is ii e ta it de e c o n te n te .
ja tr o La v o it u re e
bafouilla qu p ta rd p o u r la ra ta it re p a rt ie
e ce n 'e ta it tt ra p e r. depuis ciQ.q
pas sa fa u te N ic olas a v a it e \
maitresse. V
oyant c o m b
ie n ii s e m b
. ((Tu aurais g u a n
d meme pu y
n v ie d e eleucer.
II \
e t d it que la it m a lh e u p e n s e r », s
....m
. ~ai.-s_p_a__ re u x , e ll e se oupira la
s ,..5·-,e-n-g-ra_v_e ra d o u c it , h \
_.~O-n-a"':':'lla it s aussa les ep
'arranger. aules I
- I
\
Emmanuel C
arrere, La Classe de ne
Proposition ige, P.O.L, Pa
ris, 1995
de traductio
n I
I
She asked him '
'I
where his ba '
looked all aro g was (1)., so I
und., but he as to take it '
I
couldn t (2) s 1 up to the do l
"I thought it ee the bag. H rmitory. Nico \
was there 11 h e didn't unde las
1 e murmured rstand (3).
"You did brin (4).
g it along., did 1
n t you? (S)"
Yes, Nicolas the schoolmis
clearly reme tress (6) aske I
mbered it be d.
chains (8) an
I
d his father 1s ing p u t (7) in
cases o f sam to the boot,
between the
''And when y ples (9). snow
ou arrived (1
0), did you ta i
Nicolas shoo ke it out o f th I
I
k his head an e boot? (11)" ·,
d b it h '
he was now is lip (12). He wa l
sure that the sn't sure. Or '
y had forgott rather, he wa
then his fath
er had got b e n to take it o s (1 3 )- (1 4 )
ack in and th ut. They had go \
"How very sil e boot had n t out o f the c
ly (15}'1 said th ever been op ar,
e sc hoolmistress., e n ed .
five minutes annoyed. The
, but it was a car had been
He blurted o lre ady too late gone fo r (16)
u t th a t it wa to catch up w
sn 't h is fault. "Still, ith it. N ico la s fe lt like cry
schoolmistre you could ha ing.
ss sighed. W v
shrugged he h e n she saw how e th o ught about it
r shoulders a unhappy (17) the
11
,
They (19) wo nd said that he seemed, s
uld sort som it w as a shame, b u h e s oftened, \
ething out. t it didn't rea
lly matter (18
l.. -- -- -- -- -
, ates de traduction
est imp ossible de ma,·nte mr• 11 mve
• •
n
•
suJ et
I verbe,
l'ordre can onique S V. II rs,o
(1) Retablissez . b
*where was h,s ag.
ld.
de perception se construisent avec can/cou
(2) Pensez arecategoriser. Les verbes
t simple V-ED.
(3) Traduire cet imparfait par un preteri
erbe. Variante: muttered.
(4) Retablissez l'ordre canonique sujet/v
n, ii faut done utiliser un question tag.
(5) La maftresse demande confirmatio
iqu e qu'il s'agit d'une maitresse d'ecole:
a
lexical. Le titr e du rom an ind
(6) Evitez le calque
schoolmistress.
du verbe est indetermine.
a
(7) Pensez traduire par une voix pas
sive lorsque l'agent
(8) II faut etoffer: snow chains.
ferez N's N.
(9) Evitez le calque de structure. Pre
t. Recategorisez.
(10) Evitez d'utiliser un participe presen
un
taxique est a pro scrire. Deu x traductions sont possibles, soit on construira
(11) le calque syn .
enonce interrogatif did you take it out
of the boot?, soit on utilisera un question tag
r les parties du corps.
(12) Utilisez les adjectifs possessifs pou
par auxiliaire.
e pas d'adve rbe spe cifique pou r cette refutation. Utilisez une reprise
(13) II n'exist
en tiret.
loi du deu x-points est rare en ang lais. Transformez ce signe de ponctuation
(14) L'emp
t ici. Variante possible: foolish.
(15) Attention, stupid serait bien trop for
suivi d'une duree.
(16) Depuis se traduira par for car ii est
Variante: had left five minutes ago
(17) How+ adjectif.
(18) Pensez arecategoriser.
ts, ii faut traduire par they.
'
nages presen
(19) « On » ici renvoie aux deux person
, t traduire ce temps pr~sent par HAVE V•en l'a·
(S) ,r fa~nnage quant au bien-fond~ de sa decision • JOut de BE V-ing tr aduit l'inc t1
pers • er tude de
uis » se tradulra par for car II est sutv1 d'une durA.
(6) cc DeP ~e.
·ante: that I would enjoy.
,1, van
lvftez le calque syntaxlque. 11 faut construire un enonce i
(8) nterrogat1f en anglals
pour les reponses br~ves, pensez auttllser les reprises par a .11 •
(9) ux, aire, plus idiomat1
(lO) varlante: just kidding/just having you on. ques en anglals.
l) ~vitez le calque, ii est impossible d'utiliser un presents· 1 . .
(1 . . . imp e ,cl. Valeur de bilan: HAV
) The hospital sera,t incorrect 1ci, car cela renverratt aun hO 1 . EV-en.
(12 • . . p ta 1spec,flque.
(lJ) ~vitez le calque you think? Utilisez un question tag.
(l4) variante : whenever.
(lS) Le locuteur laisse entend~e que so~ interlocuteur a pu changer d'adr .
rencontre, l'aspect BEV-mg tradu1t cette idee. esse depu,s leur dernf~re
Theme 27 Sujet CCIP 2007 LV1 ~-=:- .I. "
_ Et cette valise noire, c'est quoi?
_ Rien ne t'echappe !
_ Non, j'ecoute, c'est tout.
_ C'est _une vali~e ~ui a~partenait a M~man, ~~le y rangeait toutes ses lettresttous ses
souven1rs. En fa1t, Je cro1s que cette vahse contient l'essentiel de sa vie.
- comment cela, « tu crois »?
cette valise etait un grand mystere. Toute la maison etait alui, sauf le placard ou elle
etait rangee. lnterdit formel d'acces. « Et je t'assure que je n'aurais jamais pris le risque ! »
- Ou est-elle?
- Dans le bureau acote.
- Et tu n'es jamais revenu pour l'ouvrir? Je ne peux pas le croire !
Elle devait contenir toute la vie de sa mere~ ii n'avait jam'ais voulu precipiter ce moment1
ii s'etait dit qu'il fallait etre adulte et reellement pret aprendre le risque de l'ouvrir pour
comprendrel Devant les plissements de front sceptiques de Lauren, ii avoua: « Bon, la
verite c'est que j'ai toujours eu la trouille. »
-Pourquoi?
- Je ne sais pas, peur que cela change l'image que j'ai gardee d'elle, peur d'etre envahi
par le chagrin.
- Va la chercher !
Arthur ne bougea pas. Elle insista pour qu'il aille la chercher, ii n'avait pas aavoir peur.
Marc Levy, Et si c'etait vrai..., ~ditions Robert Laffont, 2000
47
Ht.ME LITl'tRAIRE